Le brent, référence européenne du pétrole, s’est renchéri de 8,2 % à 105 dollars. C’est la première fois depuis 2014 que le baril revient au-dessus de la barre symbolique des 100 dollars. Même tendance pour le WTI, référence américaine qui se facture 101 dollars. L’ensemble des matières premières connait une envolée des prix. (Source : lesechos.fr)

Paris-Vatry a atteint en 2021 son record de tonnage en matière de fret aérien. Une revanche, en partie dûe à la crise du Covid, pour cette « plateforme des champs », fondée il y a 20 ans dans l’incrédulité et parfois pressentie comme le 3e aéroport parisien. Seize avions arrivent ainsi de Chine chaque semaine et sont traités en seulement quelques heures. « Une performance, comparée à d’autres hubs. On sait gérer l’urgence et affréter des charters, la crise sanitaire et les catastrophes mondiales ont régulièrement permis d’en témoigner. » Et si auparavant les avions repartaient à vide, c’est aujourd’hui chargés à environ 50 % qu’ils s’envolent à nouveau vers Hongkong, avec une cargaison qui se résume en trois mots un peu généraux : « luxe, belles industries, savoir-faire français ». (Source : leparisien.fr)

La Métropole européenne de Lille doit se prononcer, vendredi 25 février, sur le projet de « modernisation » de l’aéroport Lille-Lesquin. Surprise : seuls les 35 élus du bureau exécutif sont appelés à voter… en faveur de l’agrandissement des infrastructures. (Source : mediacites.fr)

Gulf Air lancera au printemps sa nouvelle liaison entre le Bahreïn et Nice, sa deuxième destination en France après Paris, et trois autres vers Milan, Rome et Manchester. (Source : air-journal.fr)

Qantas a annoncé ce jeudi une perte abyssale au premier semestre, qui reflète l’effondrement de son chiffre d’affaires dans le contexte de la pandémie de Covid-19. La compagnie a fait état d’une perte nette de 1, A milliard de dollars australiens (707 millions d’euros) entre juin et décembre, contre un bénéfice net sur la même période un an plus tôt de 445 millions AUD. Elle ne prévoit aucune reprise des vols internationaux d’ici à juin. Les vols intérieurs, eux, devraient redémarrer doucement dès le printemps. (Source : lesechos.fr)

Qantas dit avoir relancé les travaux sur son « Project Sunrise », qui verra des Airbus A350-1000 relier sans escale la côte est de l’Australie à New York ou l’Europe. Le 24 février 2022, le CEO de Qantas Alan Jones a de nouveau évoqué le projet sur lequel « les travaux ont repris », expliquant que la demande pour ces vols au long court sans escale « est plus forte qu’elle ne l’était avant la pandémie » de Covid-19 ; « donc notre objectif de fournir des services sans escale de Sydney et Melbourne à New York et Londres est toujours là », a-t-il déclaré durant la présentation des résultats annuels. (Source : air-journal.fr)

Etihad Airways lancera en juin depuis Abou Dhabi une nouvelle liaison saisonnière vers Héraklion, et relancera celles vers Malaga, Santorin et Zanzibar, cette dernière ayant été suspendue pour cause de pandémie. (Source : air-journal.fr)

a Commission du commerce équitable de la Corée du Sud a donné son accord « sous condition » à la fusion entre la compagnie aérienne Korean Air et sa rivale Asiana Airlines, le projet devant attendre encore les avis favorables entre autres de l’UE et des USA pour aboutir. (Source : air-journal.fr)

Pour l’année 2021, (voir tableau), la GAMA fait d’état, par rapport à 2020, d’une augmentation des livraisons pour tous les segments de marché, avec un chiffre d’affaires de 25,2 milliards de dollars (+10,2 %). Ainsi, selon la GAMA, l’industrie aurait rebondi en cette période de pandémie qui a mis à mal le secteur avec notamment des problèmes de main d’oeuvre et de chaînes d’approvisionnement (logistique), qui restent « malheureusement toujours d’actualité ». En 2021, par rapport à 2020, les livraisons d’avions à piston ont augmenté de 5,5 %, avec 1.393 unités, les livraisons de turbopropulseurs de 19,0 %, avec 527 unités, et les livraisons de jets d’affaires de 10,2 %, avec 710 unités. La valeur préliminaire des livraisons d’avions pour 2021 est de 21,6 milliards de dollars, soit une augmentation d’environ 7,6 %. (Source : aerovfr.com)

La Russie a émis une NOTAM interdisant aux vols commerciaux l’accès à son espace aérien le long de la frontière de l’Ukraine, des vols seraient déjà annulés dans le sud de la Russie à Rostov-sur-le-Don, Krasnodar, Sotchi et Anapa. La NOTAM russe (notice aux aviateurs) émise dans la nuit du 23 au 24 février 2022 va de la mer d’Azov à la Biélorussie, sur les quelque 2000 km de la frontière entre la Russie et l’Ukraine, et affecte notamment les aéroports de Kharkiv, Dnipro et Zaporizhzhia. De son côté, l’Ukraine où un état d’urgence est désormais en place a également émis une NOTAM interdisant l’accès à son espace aérien aux compagnies aériennes de Biélorussie, déjà interdites de vol en Europe. (Source : air-journal.fr)

L’Ukraine a annoncé jeudi avoir fermé son espace aérien pour l’aviation civile en raison d’un "risque élevé" pour la sécurité. Eurocontrol a déclaré que l’espace aérien ukrainien était fermé en raison de restrictions militaires. La Russie a partiellement fermé l’espace aérien de la région de Rostov, à l’est de sa frontière avec l’Ukraine, "afin de maintenir la sécurité" des avions civils. (Source : challenges.fr)

Créé à l’initiative des chefs de file de l’industrie de l’aviation canadienne, le Conseil canadien des carburants d’aviation durable (C-SAF) a pour objectif d’accélérer le déploiement des carburants d’aviation durable au Canada pour contribuer à la neutralité carbone de l’aviation. (Source : aerobuzz.fr)

Swiss International Air Lines va utiliser sur ses Boeing 777-300ER la nouvelle technologie de surface AeroSHARK pour réduire ses émissions de CO2 et sa consommation de carburant. L’application de 950 m2 de film peau de requin sur la surface du fuselage et des nacelles moteurs, à partir de la fin du premier semestre, permet de réduire la consommation de carburant d’environ 1,1 %. Pour l’ensemble de la flotte 777, cela se traduit par une « économie annuelle plus de 48.000 tonnes de carburant et jusqu’à 15.200 tonnes de CO2 », soit l’équivalent d’environ 87 vols long-courriers entre sa base de Zurich et l’aéroport de Mumbai. (Source : air-journal.fr)

« Il faut comprendre que les aéroports et les aérodromes en France représentent 50 000 hectares. Soit cinq fois la superficie de Paris, explique Lionel Guérin. Or ces plaines ont un intérêt double. Non seulement il n’y en a plus beaucoup, car elles sont vite occupées par de l’élevage, de l’industrie ou de l’immobilier. Mais en plus ces plaines ne sont pas traitées. Il n’y a pas d’intrant chimique sur ces parcelles. Rappelons qu’en France l’artificialisation des sols progresse de 24 000 hectares par an.
Difficile donc à croire, à l’heure où l’aérien est souvent considéré comme une véritable plaie pour l’environnement, mais les terrains d’aviation « sont de véritables refuges pour la biodiversité et les espèces qui vivent dans les plaines », souligne Lionel Guérin. (Source : lechotouristique.com)

D’un calculateur en ligne à l’autre, les chiffres varient fortement, comme le montrait notre récent comparatif. Sur un vol Paris-Bangkok, l’Agence de la transition écologique (Ademe), qui fait souvent autorité au sein d’ATR et de TO engagés comme le groupe Voyageurs du Monde, compte par défaut 1465 kg équivalent CO2. La Direction générale de l’aviation civile, 837,5 kg équivalent CO2. Air France, 703 kg. Et l’OACI, 389,7 kg CO2. L’Ademe et la DGAC sont des émanations du gouvernement, sous des ministères différents. Mais le premier prend en compte par défaut les traînées* dans son calculateur, pas le second. C’est ce qu’explique Marc Cottignies, ingénieur expert, service Transports et mobilité à l’Ademe. (Source : lechotouristique.com)

Seuls 4% des déplacements en avion font l’objet d’une compensation climatique. Les voyageurs ne sont guère disposés à compenser leurs émissions de gaz à effet de serre, selon une étude bernoise portant sur plus de 63’000 réservations. La moyenne de ces paiements volontaires est donc d’un franc par tonne de CO2 émise, ont calculé les chercheurs. Or en décembre 2021, le prix sur le marché des émissions européen était de 90 euros la tonne, et les coûts réels pourraient même être bien plus élevés. Ces résultats montrent nettement « qu’il est tout à fait insuffisant de miser sur des mesures volontaires pour tenter d’atteindre les objectifs de protection du climat », indique Sebastian Berger, co-auteur de cette étude à l’Institut de sociologie de l’Université de Berne, cité mercredi dans un communiqué de cette dernière. (Source : 24heures.ch)

Deuxième puissance au niveau mondial derrière l’industrie américaine, la filière aéronautique française représentait, en 2019, un secteur stratégique pour l’économie nationale. La crise sanitaire l’a fortement affectée, ce qui a entrainé une réaction massive et rapide des pouvoirs publics. La Cour des comptes a enquêté, à la demande de la commission des finances du Sénat, sur les mesures de soutien mises en place en réponse à la crise. Dans le cadre de cette enquête menée avec trois chambres régionales des comptes (CRC Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Occitanie - la Cour examinant directement la situation en Île-de-France), les volets national, régional et européen des politiques publiques mises en place pour préserver et relancer le secteur ont été contrôlés. Alors que ce dernier n’est pas encore sorti de la crise sanitaire, la Cour formule trois axes de recommandation visant à répondre aux exigences de transformation structurelle de la filière : favoriser la consolidation des entreprises du secteur, accompagner dans la durée les mutations des compétences professionnelles et accélérer la décarbonation de la filière. Document PDF. (Source : ccomptes.fr)

Le chiffre d’affaires de 2021 s’élève à 15,257 milliards d’euros, en baisse de -7,5 % par rapport à 2020. Les moteurs résistent (-1,1%), les équipements reculent (-6,3%), les aménagements intérieurs plongent (-19,9%). En 2021, les effectifs ont baissé de 2.000 personnes. Les dépenses totales de R&D s’élèvent à 1,430 Md€ en 2021 contre 1,213 Md€ en 2020. Safran affiche au final un résultat net ajusté de 760 M€ en 2021. Le groupe industriel français tire profit de la forte reprise du trafic moyen courrier et des succès du Rafale à l’export. Pour l’exercice 2022, Safran vise un chiffre d’affaires compris entre 18 et 18,2 Md€ et une marge opérationnelle d’environ 13% (contre 11,8% en 2021). Ces prévisions prennent pour hypothèse une « absence de nouvelle perturbation de l’économie mondiale » et tablent sur une augmentation du trafic pour les avions court et moyen-courriers entre +35 et 40% en 2022. Safran vise 2.000 livraisons de moteurs Leap. (Source : aerobuzz.fr)

L’un des prototypes du MC-21-300, le biréacteur russe produit par Irkut Corporation, a terminé ses essais à des températures extrêmement froides à Yakoutsk et retourne à Joukovsky, dans la région de Moscou. Depuis le 23 janvier 2022, l’avion et ses systèmes étaient testés en Yakoutie à des températures inférieures à -30 degrés Celsius. (Source : air-cosmos.com)

Le patron de la compagnie aérienne Emirates Airlines affirme être prêt à annuler sa commande de Boeing 777X si la certification est reportée au-delà de 2023. Et il émet des doutes sur la livraison attendue de trente 787-9 Dreamliner. Meilleur client du dernier gros-porteur de l’avionneur américain avec 115 777-9 commandés, Tim Clark a proféré sa menace lors d’un entretien. (Source : air-journal.fr)

La FAA publie jeudi une consigne de navigabilité liée à la 5G qui concerne presque tous les Boeing 737, en affectant les radioaltimètres. L’avertissement s’applique à tous les modèles de Boeing 737, à l’exception des types des séries 200 et 200-C. (Source : simpleflying.com)

Alors que l’Ukraine a fermé son espace aérien ce matin suite aux opérations militaires lancées par les troupes russes, et l’EASA a publié une directive invitant les compagnies aériennes à éviter plusieurs zones dans et autour du pays. Le « Bulletin d’information de zone de conflit » (CZIB) publié le 24 février 2024 par le régulateur européen du transport aérien vise spécifiquement les FIR de Lviv, Kiev, Dnipropetrovsk, Simferopol et Odessa, que les avions commerciaux doivent éviter « à toute altitude ». Une zone de 100 nm autour des frontières ukrainiennes avec la Russie et la Biélorussie est également citée, ainsi qu’une « portion de la FIR » de Rostov en Russie. (Source : air-journal.fr)

L’Ukraine a fermé, ce jeudi, son espace aérien à l’aviation civile. Elle invoque un risque élevé pour la sécurité à cause de l’invasion russe. La Moldavie a également fermé son espace aérien. L’AESA recommande de ne pas survoler les zones frontalières de la Russie et de la Biélorussie car Il existe à la fois un risque de ciblage intentionnel et d’identification erronée d’avions civils », a précisé l’agence dans un bulletin sur les zones de conflit. Elle évoque également la présence possible d’un « large éventail de systèmes de guerre terrestres et aériens », constituant un « risque élevé » pour tous les avions civils opérants « à toutes les altitudes et à tous les niveaux de vol ». (Source : lesechos.fr)

GKN Aerospace annonce avoir achevé la phase d’étude de faisabilité du Skybus, un eVTOL de 30 places. Le bus aérien doté de six rotors évoluerait dans un réseau dédié à la mobilité urbaine, au milieu des taxis aériens. GKN Aerospace poursuit l’étude de l’intégration opérationnelle du Skybus à Londres. (Source : aerobuzz.fr)

Du 23 au 25 juin prochain, près de 500 éléments de l’A380 MSN13, déconstruit en 2021, seront proposés lors de cette vente organisée par le commissaire-priseur Marc Labarbe à Toulouse et qui se déroulera en présentiel et à distance, explique Airbus dans un communiqué. La majeure partie des recettes de la vente sera reversée à la Fondation Airbus qui finance des initiatives humanitaires, le reste à l’association AIRitage qui œuvre à pour la protection du patrimoine aéronautique. (Source : lefigaro.fr)