Seulement 277 millions de passagers ont pris l’avion dans l’Union européenne l’année dernière selon Eurostat, un trafic en recul de 73% par rapport à 2020 entièrement dû à la pandémie de Covid-19. La France est légèrement au-dessus de la moyenne, avec -69,9%. (Source : air-journal.fr)
Eurostat : https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/products-eurostat-news/-/edn-20211206-1
Pour le PDG du groupe ADP, le trafic aérien s’affaiblit mais "ce n’est pas l’effondrement" actuellement. Mais la situation va fortement dépendre "de ce que le variant Omicron produira comme effets" dans les prochaines semaines, a estimé Augustin de Romanet. (Source : franceinter.fr)
Déplacements Pros : Variants Delta et Omicron : chez ADP, on ne croit pas à une rechute brutale - Augustin de Romanet, le PDG de Groupe ADP, s’est montré plutôt optimiste. « Une rechute comme celle que l’on a connu en mars 2020, non je n’y crois pas. Il est toutefois possible que le trafic s’affaiblisse de nouveau sensiblement, même si ce n’est pas ce que j’observe aujourd’hui ». Les zones préoccupantes sont surtout les Antilles en raison de la la dégradation de la situation sociale et sanitaire, ainsi qu’Israël et le Maroc qui ont refermé leurs frontières. Sans oublier bien sûr l’Afrique australe. Pour dix pays de cette région, il n’est plus possible de venir en France sans motifs « très impérieux », deux tests à l’arrivée et une quarantaine. Mais la mesure n’impacte l’aéroport de Roissy CDG qu’à la marge, avec ses six vols par jour sur le sud de l’Afrique, soit environ 3 % du trafic. « Ce n’est pas l’effondrement. Mais tout dépendra des effets concrets du variant Omicron. Et il est trop tôt pour le dire ». Quel est aujourd’hui le niveau d’activité des aéroports parisiens, comparé à celui d’avant la crise ? « Nous sommes exactement aux deux tiers« , a répondu Augustin de Romanet, un peu plus haut à Orly (avec actuellement 67% du trafic enregistré à la même époque en 2019) qu’à CDG (60%).
Le trafic aérien mondial a continué de progresser en octobre mais les nouvelles restrictions de voyage imposées par de nombreux pays pour endiguer la propagation du nouveau variant Omicron « pourraient menacer » la reprise, a indiqué l’IATA dans son rapport mensuel. Le trafic mondial, exprimé en passagers-kilomètres payants (RPK), s’établissait en octobre 2021 à 49,4% de ce qu’il était en octobre 2019, en hausse de près de quatre points par rapport à septembre 2021. Comme le souligne l’IATA, cette hausse continue de cacher de fortes disparités : les marchés intérieures n’accusaient qu’une baisse de 21,6% quand les liaisons internationales restaient très déprimées (-65,5%), même si toutes deux s’améliorent. (Source : air-journal.fr)
Communiqué de presse IATA : Les réaction gouvernementales au variant Omicron
menace la reprise naissante
Le transport de fret aérien en octobre 2021 a continué de croître bien au-dessus des niveaux d’avant la crise de Covid-19 et les contraintes de capacité ont été légèrement soulagées, a indiqué l’IATA dans son bilan mensuel. La demande mondiale, mesurée en tonne-kilomètre cargo, était en hausse de 9,4% en octobre 2021 par rapport à octobre 2019 (+10,4% sur le marché international). Parallèlement, les contraintes de capacité se sont légèrement assouplies mais restent inférieures de 7,2% niveaux pré-pandémique, par rapport à octobre 2019 (-8,0% sur le marché international). (Source : air-journal.fr)
Communiqué de presse IATA : La demande de transport de fret en hausse de 9,4 % en octobre
Dans sa dernière étude intitulée "Comment le Covid-19 a bouleversé l’avenir de la mobilité longue distance", Rolan Berger dresse un constat sévère pour cette branche du secteur. Les voyages d’affaires auraient alors selon le cabinet "peu de chance de retrouver leur niveau d’avant crise avant 2030." (Source : TourMag.com)