L’exploitation commerciale des airs à l’aide d’avions à hydrogène et à destination du grand public semble plus proche que jamais. La compagnie ZeroAvia a annoncé, le 27 octobre, avoir conclu un partenariat avec l’aéroport de Rotterdam La Haye et Royal Schiphol Group, l’exploitant des aéroports néerlandais, pour l’ouverture d’une ligne hydrogène-électrique commerciale Rotterdam-Londres en 2024. Si l’ambition et le calendrier sont posés, la route jusqu’au succès n’en demeure pas moins longue. (Source : clubic.com)
Faute de moyens suffisants pour accélérer leur décarbonation, certaines compagnies pourraient faire faillite d’ici 3 à 5 ans, selon un rapport du CAPA. « L’activisme des actionnaires et des autres parties prenantes est grandissant envers les compagnies aériennes », constate Brett Mitsch, directeur exécutif d’Envest Gobal, ajoutant que les investisseurs « exigent davantage d’informations et de transparence de la part de toutes les sociétés du secteur dans lesquelles ils détiennent une participation ». En conséquence, certaines compagnies, sans moyens financiers suffisants pour accélérer leur plan de lutte contre le réchauffement climatique, sont susceptibles de déposer le bilan. (Source : agefi.fr)
Nouveau rebondissement dans l’aérien en Europe. Greenpeace propose d’interdire les vols courts en Europe dès qu’une alternative en train de moins de 6 heures existe. Alors que l’UAF a attaqué la loi climat devant la Commission Européenne, en raison de l’article qui prévoit la suppression des lignes intérieures lorsqu’une alternative en train de moins de 2h30 est possible, l’ONG en rajoute une couche. (Source : TourMag.com)
Ryanair annonce son passage à la manutention électrique dans onze aéroports en Espagne, aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège, renforçant son engagement à réduire son empreinte environnementale pour atteindre une absence d’émission nette de carbone d’ici 2050. Ce processus de rotation comprend un tracteur à bagages électrique, un chargeur de ceinture à bagages électrique, les escaliers pour les passagers, l’alimentation électrique au sol et un tracteur de poussée électrique qui aide l’avion à sortir de sa position de stationnement. (Source : air-journal.fr)
Le simple fait d’arrêter l’avion pour les vols les plus fréquentés dans l’Union européenne, dès lors qu’une liaison ferroviaire de moins de six heures existe, permettrait selon Greenpeace d’économiser 3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an. Un tiers des 150 liaisons court-courriers les plus fréquentées dans l’UE dispose déjà de cette alternative, et le réseau ferroviaire européen est encore nettement améliorable. (Source : air-journal.fr)