Le but d’un tel vol d’essai est de vérifier si un avion qui est au sol depuis longtemps fonctionne correctement : "Le vol est effectué sans passagers, avec seulement les pilotes et un ingénieur, et dure environ une heure. Une partie de ce vol consiste à effectuer une approche et une remise des gaz. Il s’agit de tester l’atterrissage à la fois manuel et automatique." Ces opérations ont eu lieu à Ostende. Pour les avions immatriculés en Belgique - c’est le cas des quatre appareils de TUI - le SPF Mobilité doit encore valider les modifications apportées à chaque avion et la formation des pilotes requise. Et ce n’est qu’après un vol d’essai réussi que l’avion reçoit son certificat de navigabilité standard. "La délivrance de ce certificat est la confirmation que la DGTA est convaincue que l’avion peut voler en toute sécurité et qu’il satisfait à toutes les exigences de la réglementation européenne en matière de navigabilité", avait précisé l’administration. TUI fly n’a pas encore décidé quand le 737 MAX reprendra le service commercial.(Source : lalibre.be)
Les passagers de ce vol Paris - Aurillac du soir, du 25 mars 2018, ont entendu un grand bruit, sans en comprendre la raison, lors du début de la descente. L’ATR 42 de la compagnie Hop ! était endommagé sur son côté gauche, avec un trou dans le fuselage, juste sous l’aile. Il manquait aussi une trappe protégeant le train d’atterrissage lorsqu’il est rentré. Le bruit entendu était celui de la trappe lorsqu’elle s’est détachée et est venue heurter le fuselage avant de chuter. Après presque trois ans de recherches, le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile a retrouvé l’origine de l’accident ; c’est un écrou, qui permet de maintenir la trappe, qui s’est dévissé en vol. La trappe s’est d’abord légèrement désaligné du fuselage et les contraintes exercées sur les autres points d’attache ont fini par aboutir à une rupture complète. L’hypothèse du BEA est que "l’écrou en question, ainsi que le couple de serrage appliqué, étaient en inadéquation avec la configuration prévue par ATR".(Source : francebleu.fr)
Le rapport préliminaire sur le crash du vol SJ182 de Sriwijaya Air début janvier, qui avait fait 62 victimes, met en avant une « anomalie » sur les automanettes ayant entrainé un déséquilibre de la poussée des deux moteurs. Le système avait fait l’objet de plusieurs interventions de maintenance les jours précédents, mais les enquêteurs soulignent qu’il est trop tôt pour établir les causes de l’accident.(Source : air-journal.fr)
La demande de renvoi en correctionnelle pour Air France et Airbus dans l’affaire du crash du vol AF447, qui avait fait 228 morts il a onze ans, est appuyée par le syndicat de pilotes SNPL. (Source : air-journal.fr)