La ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, a dévoilé mardi 8 décembre dans Le Parisien les premiers arbitrages du projet de loi issu de la convention citoyenne pour le climat, certains en deçà des propositions des 150 citoyens. Dans le secteur des transports, le gouvernement veut « interdire les vols domestiques s’il y a une alternative possible en train en moins de 2 h 30 », poursuit la ministre, reconnaissant que les 150 citoyens membres de la convention demandaient plus, avec « l’interdiction des trajets en avion à partir de 4 heures ». Alors que les 150 membres de la convention citoyenne pour le climat défendent l’interdiction de la publicité des produits les plus émetteurs de gaz à effet de serre, le gouvernement a « acté l’interdiction des publicités sur les énergies fossiles, car elles ont un impact majeur sur le climat, la fin des avions publicitaires ».(Source : lemonde.fr)
L’introduction de la taxe environnementale dans notre législation pourrait inverser la tendance dans des aéroports binationaux, comme celui de Bâle, où 92% des vols s’effectuent actuellement sous droit suisse.(Source : lematin.ch)
Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint l’année dernière un niveau sans précédent et, si la tendance se poursuit, les objectifs que la communauté internationale s’est fixés pour limiter le réchauffement climatique ne pourront être atteints, selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement publié mercredi. "En se fiant uniquement aux engagements climatiques actuels de l’Accord de Paris, les températures mondiales pourraient augmenter de 3,2°C au cours de ce siècle. Les températures ont d’ores et déjà augmenté de 1,1°C, faisant les premières victimes du climat dévastant ainsi des familles, des foyers et des communautés. Nous devons et pouvons limiter l’augmentation des températures à 1,5°C", souligne le PNUE. La réduction des déplacements, de l’activité industrielle et de la production d’électricité devrait aboutir à une réduction de 7% des émissions en 2020, ce qui n’entraînera toutefois qu’une baisse de 0,01°C de la température d’ici 2050.(Source : latribune.fr)