Lille-Lesquin se prépare à une reprise progressive de ses activités et s’organise pour mettre en place toutes les mesures sanitaires nécessaires, alors que tous les vols commerciaux y restent suspendus.
A partir du 11 mai, l’aéroport de Bordeaux pourrait reprendre ses vols vers Paris Charles de Gaulle. Mais, il risque de ne pas retrouver de sitôt, voire peut-être jamais, le niveau d’activité avant le Covid-19. "Je suis inquiet en tant qu’acteur de l’économie et actionnaire (la CCI est présente au capital à hauteur de 25%, ndlr). Nous avions lancé un gros plan d’investissement sur 2019–2023 pour préfigurer l’aéroport de 2030 de 169 millions d’euros. Ce qui n’a pas été lancé, je crains que nous soyons contraints de le stopper, voire de l’annuler. Je demande un budget rectificatif", a indiqué hier à "Sud Ouest" Patrick Seguin, président de la CCI de Bordeaux. Le sujet sera abordé lors d’un conseil de surveillance la semaine prochaine.(Source : sudouest.fr)
L’opérateur de l’aéroport de Francfort, le groupe Fraport, a essuyé au premier trimestre sa première perte nette depuis son introduction en Bourse en 2001. Le nombre de passagers était en baisse de 62% sur un an en mars dans le plus grand aéroport allemand, avec -90% pour la dernière semaine du mois et même -97% début avril. Le chiffre d’affaires trimestriel a baissé de 17,8% à 661 millions d’euros et le résultat net était de -36 millions d’euros contre un bénéfice de 28 millions sur cette période en 2019. L’ensemble des sociétés du groupe, à l’exception de l’aéroport de Lima au Pérou, ont affiché une perte sur cette période, indique Fraport, qui opère 31 aéroports dans le monde.(Source : lefigaro.fr)
"C’est une catastrophe financière que nous n’avons jamais connue !" annonce Thierry Souchet, le directeur de l’aéroport Pau-Pyrénées. Depuis la cessation totale d’activités, le 30 mars, pour cause de coronavirus, il a fait ses comptes : le trafic sera impacté à hauteur d’au moins 100 000 passagers d’ici la réouverture programmée pour l’instant au 2 juin. L’année dernière, l’aéroport béarnais avait vu transiter 600 000 voyageurs.(Source : larepubliquedespyrenees.fr)
Air France confirme le redémarrage de ses lignes à compter du lundi 11 mai. Il s’agit en réalité d’une reprise timide, mais bien réelle, des liaisons entre Paris et Montpellier, les lundis et vendredis. Avec, évidemment, des mesures de sécurité optimales dans l’aeroport : masques obligatoires pour l’ensemble du personnel, gel hydroalcoolique à disposition gratuitement, consignes pour maintenir les distances de sécurité. « On a aussi installé des vitres en Plexiglas au niveau des comptoirs. Idem, notre sous-traitant en matière de sûreté a du nous garantir les plus hauts standards en matière de protection », insiste Emmanuel Brehmer, président du directoire. Transavia maintient son ambition sur Montpellier. La compagnie, avec qui l’aéroport de Montpellier échange régulièrement, certifie pour l’heure vouloir faire décoller ses avions, dès que les conditions sanitaires le permettront. Concernant EasyJet, Voloeta et autres, les discussions sont aussi très denses avec la même logique autour de la table : reprendre dès que possible, avec des capacités réduites au début.(Source : actu.fr/occitanie)
Après un arrêt net de son activité fin mars, l’aéroport de Brest va reprendre un rythme de rotations à partir du 11 mai. Mais très, très doucement. Air France va donc en proposer à Brest, 2 fois par semaine.(Source : hitwest.com)