L’économie française est officiellement en récession et s’est contractée de 5,8% au premier trimestre, du fait notamment du confinement en place depuis la mi-mars pour endiguer la pandémie de Covid-19. Il s’agit de la baisse la plus forte dans l’historique des évaluations trimestrielles du PIB débutées en 1949, et elle dépasse largement les reculs du premier trimestre de 2009 (-1,6%) ou du deuxième trimestre de 1968 (-5,3%), précise l’Insee.(Source : lefigaro.fr)
Le Produit intérieur brut de la zone euro a reculé de 3,8% au premier trimestre, son repli le plus important depuis la création de la monnaie unique en 1999, selon une première estimation jeudi de l’Office européen des statistiques Eurostat.(Source : lefigaro.fr)
Le transport aérien mondial affronte actuellement des vents contraires d’une extrême violence. Les avions sont entassés sur les tarmacs à travers le monde suspendus à un avenir incertain. Dans ce contexte sans précédent, quelles perspectives pour le transport aérien ?.(Source : latribune.fr)
Les travaux sur la piste de l’aéroport de Rennes seront terminés dans les prochains jours et le fret va pouvoir redémarrer dès le 11 mai. Pour le trafic passager, il faut attendre des négociations compagnie par compagnie, qui s’ouvrent.(Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Pour préparer le futur, l’aéroport de Paris CDG met en place de nouvelles normes (Source : francetvinfo.fr)
Sécurité sanitaire, baisse du trafic, fermeture des frontières, faillites de compagnies : les aéroports sont en crise. Dans la période post-confinement, ils vont aussi devoir se réinventer. Quelle sera leur réponse sanitaire ? Plusieurs pistes se dégagent, notamment inspirées des aéroports asiatiques.(Source : voyages-d-affaires.com)
Des informations en provenance d’Allemagne indiquent qu’il pourrait être fermé pendant deux mois en raison d’une forte baisse du nombre de passagers en raison de la pandémie de Covid-19. La fermeture devrait avoir lieu dans les prochaines semaines, mais aucune date précise n’a été fixée, tous les vols utilisant Tegel seraient transférés à Schonefeld qui, étant plus éloigné de la capitale, est moins pratique.(Source : businesstravel.fr)
Deux heures et trente minutes maxi, ce sera le temps de voyage de référence en TGV entre deux villes. Si le train assure la desserte dans ce temps, il ne pourra pas y avoir en même temps de liaison aérienne régulière. La dérogation pour les « hubs » – en l’occurrence Roissy-CDG et, dans une moindre mesure, Orly – n’est pas anodine. Elle signifie que, dans le cas de la desserte, Bordeaux-Orly seuls les passagers en correspondance à Paris vers New York, les Antilles ou La Réunion pourront emprunter les vols. Deux dessertes par jour seraient alors suffisantes, contre un vol chaque heure avant les réductions dues au confinement. Idem pour Rennes, Nantes ou Lyon vers Roissy-CDG ou Orly. Si Air France se retire des dessertes domestiques, on verra immédiatement les Ryanair, easyJet ou Vueling y assurer des vols. Autre souci, les créneaux abandonnés à Orly sont alors remis dans le pot commun et redistribués à la concurrence… à moins que Transavia, filiale d’Air France-KLM, ne les reprenne.(Source : lepoint.fr)
Swiss International Air Lines et sa filiale Edelweiss devraient accéder à un crédit bancaire de 1,5 milliard de francs suisses garanti à 85% par la Confédération, leur assurant les liquidités nécessaires pendant la pandémie de Covid-19. Le programme de vol restreint de la compagnie nationale suisse vers sept villes européennes et New York va se poursuivre jusqu’à la fin mai.(Source : air-journal.fr)
Le groupe allemand rend le port du masque obligatoire à partir du 4 mai pour tous les passagers de ses compagnies aériennes Lufthansa, Brussels Airlines, SWISS, Eurowings et Austrian Airlines, même si le redémarrage des vols réguliers n’est toujours pas programmé. Mais il menace de se mettre sous une sorte de dépôt de bilan autogéré si le gouvernement allemand ne renonce pas à ses conditions pour une aide estimée à 9 milliards d’euros.(Source : air-journal.fr)
Ecologie oblige, la compagnie aérienne Air France va être obligée de réduire au seul de trafic de correspondance certaines lignes intérieures où une alternative ferroviaire existe – une condition à l’aide d’Etat qui lui a été accordée pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Elle a d’autre part démenti la reprise des vols vers la Tunisie dès le 1er juin, et ne se posera pas à Tahiti avant le début juillet.(Source : air-journal.fr)
Brussels Airlines a reporté au 1er juin au plus tôt la reprise de ses vols réguliers, face aux restrictions de voyage toujours en vigueur un peu partout dans le monde et à la demande quasi inexistante pour cause de pandémie de Covid-19.(Source : air-journal.fr)
Si le pavillon français a connu un automne 2019 chaotique, il pourrait bien connaître un été 2020 du même acabit. Alors qu’Air France est officiellement tirée d’affaire grâce à des prêts de 7 milliards d’euros, quid des autres compagnies françaises ? Nous avons fait un tour du côté de Corsair. Après les différentes alertes lancées par son PDG Pascal de Izaguirre, c’est autour des salariés de balancer une bouteille à la mer, avec une pétition. Nous avons appelé différents syndicats pour prendre le pouls.(Source : tourmag.com)
La Haute cour de Johannesburg a ordonné, mardi, de placer la compagnie sud-africaine de transport aérien régional, SA Express, sous liquidation provisoire. Après avoir échoué à redresser sa situation financière, l’équipe chargée du plan de sauvetage de la compagnie publique lourdement endettée a émis, fin mars, une requête judiciaire urgente pour sa liquidation provisoire.(Source : le360.ma)
Zweigenthal a indiqué que les compagnies aériennes se retrouveront dans une situation financière difficiles à partir du mois de juin prochain. L’industrie de l’aviation, qui contribue à hauteur de 180 milliards de rands à l’économie sud-africaine, devra rester soumise sine die aux règles de confinement décrétées par le gouvernement. Près de 500 000 emplois sont menacés. (Source : le360.ma)
Tunisair a confirmé préparer un plan de restructuration pour faire face aux effets de la pandémie de Covid-19, mais aussi la retenue de 50% des salaires de son personnel détaché à l’étranger.(Source : air-journal.fr)
Le groupe a confirmé jeudi des résultats annuels déjà annoncés il y a une semaine dans les grandes lignes, notamment un bénéfice net en chute de 64,6% sur un an, à 53,4 milliards de yens (468 millions d’euros). Sans surprise, JAL a accusé une perte nette ainsi qu’une perte opérationnelle au quatrième trimestre (janvier-mars). JAL n’a pas livré jeudi de prévisions de résultats pour son exercice 2020/21 démarré le 1er avril, en raison de la pandémie persistante de coronavirus.(Source : lefigaro.fr)
Lufthansa, touchée de plein fouet par l’épidémie de coronavirus, et plusieurs syndicats assurent dans une lettre au gouvernement allemand que leur objectif commun est de maintenir la compétitivité de l’entreprise et de préserver autant d’emplois que possible.(Source : latribune.fr)
L’État portugais détient actuellement 50 % des actions de l’entreprise, mais ne participe pas à sa gestion courante. Pedro Nuno Santos a toutefois affirmé que le transporteur était déjà mal géré avant d’être touché par la crise sanitaire, et que le gouvernement n’excluait donc pas sa nationalisation complète. (Source : euractiv.fr)
Aeroflot n’a vu ses revenus diminuer « que » de 11,5% au premier trimestre, malgré l’impact de la pandémie de Covid-19. Sa perte nette a cependant augmenté à plus de 203 millions d’euros.(Source : air-journal.fr)
Confrontée, comme la plupart des compagnies aériennes, à une situation financière catastrophique due à la pandémie de Covid-19, Air Algérie prévoit, afin d’éviter la faillite, une restructuration massive de ses agences à l’étranger et une optimisation de ses effectifs. Les pouvoirs publics algériens conditionneraient une aide de l’Etat à une restructuration générale.(Source : deplacementspros.com)
Une étude conduite par l’université allemande Martin Luther conclut que les drones de livraison auraient une consommation d’énergie 10 fois supérieure à celle de camionnettes électriques dans les zones urbaines denses.(Source : futura-sciences.com)
Alors que la commissaire européenne aux Transports Adina Valean avait déjà rejeté le principe et que des associations de consommateurs s’élèvent contre cette entorse au règlement européen EU 261/2004, la suspension temporaire de l’obligation de rembourser a été réclamée par la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la France, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et la République tchèque. Dans une déclaration conjointe, leurs ministres des Transports ont demandé à ce que les compagnies aériennes puissent « imposer des avoirs » à la place. L’obligation de rembourser les billets annulés en cash si le passager le demande les place en effet « dans une situation difficile, en les confrontant à de graves problèmes de trésorerie » ; les 12 appellent donc la Commission « à proposer, de façon urgente, un amendement temporaire (…) qui permette aux compagnies aériennes de choisir la façon de rembourser les passagers ».(Source : air-journal.fr)
Air France va devoir réduire « drastiquement » ses vols intérieurs sur les trajets où une alternative ferroviaire existe, condition sine qua non à l’aide de l’État français, a déclaré mercredi le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire à l’Assemblée nationale. « Dès lors qu’il y a une alternative ferroviaire à des vols intérieurs avec une durée de moins de 2h30, ces vols intérieurs devront être drastiquement réduits et limités simplement aux transferts vers un hub », a-t-il déclaré.(Source : lefigaro.fr)
Safran a publié mercredi un chiffre d’affaires en baisse de 8,8% à données comparables au premier trimestre à 5,38 milliards d’euros, conséquence de l’impact de la pandémie de coronavirus sur les activités du constructeur français de moteurs et d’éléments d’intérieur pour l’aéronautique. Pour la suite de l’année, Safran explique que les tendances qui ont déjà commencé à affecter ses activités "se sont amplifiées en avril" et que "la baisse attendue du chiffre d’affaires au deuxième trimestre pourrait être en ligne avec celle observée en avril".(Source : latribune.fr)
Boeing a annoncé pour le 1er trimestre une perte nette de 641 millions de dollars, et confirmé d’ici la fin de l’année la suppression de jusqu’à 10% de ses effectifs – et 15% dans la branche avions commerciaux. Le ralentissement des rythmes de production a été confirmé mais le 737 MAX ne devrait désormais pas revoler avant le mois d’aout.(Source : air-journal.fr)
Le motoriste et équipementier aéronautique Safran a publié mercredi un chiffre d’affaires en baisse de 6,9% au premier trimestre, à 5,4 milliards d’euros, affecté depuis mars par la crise du secteur aérien due à la pandémie de Covid-19. "Face à l’arrêt brutal de leurs revenus", les compagnies aériennes dont la flotte est clouée au sol "ont immédiatement différé leurs opérations de maintenance puis les livraisons de nouveaux avions", a expliqué le directeur général Philippe Petitcolin lors d’une conférence téléphonique. Hors effet de change et de périmètre, la baisse de chiffre d’affaires s’élève à 8,8%. L’impact s’est en revanche fait durement sentir en mars dans toutes les activités du groupe (propulsion, équipements aéronautiques et aérosystèmes, intérieurs d’avions) avec une chute de 20,4% du chiffre d’affaires. Safran ne s’attend ainsi plus à produire qu’environ 1.000 moteurs Leap, au lieu des 1.400 prévus fin février, a noté M. Petitcolin. Safran avait livré 1.736 Leap en 2019.(Source : journal-aviation.com)
ATR vient d’annoncer qu’il venait de développer deux solutions de conversion rapide de ses avions de transport de passagers en avions cargo auxiliaires pour répondre au besoin croissant de transport de marchandises pendant la crise liée à la pandémie de coronavirus. Ces solutions ont été développées en collaboration avec la branche aéronautique d’AKKA Technologies à Toulouse et avec PMV Engineering.(Source : journal-aviation.com)
Airbus a livré 122 avions au premier trimestre 2020 contre 162 un an plus tôt. Boeing a divisé ses livraisons par 3 (50 contre 149). Les deux avionneurs annoncent leurs objectifs pour les mois à venir.(Source : aerobuzz.fr)
AirAsia Group, l’une des cinq principales entreprises clientes de l’export européen, va cesser de prendre livraison des avions Airbus cette année et va réexaminer les commandes restantes. Le transporteur malaisien est l’un des plus gros clients d’Airbus, avec 349 avions A321neo et 13 A320neo à livrer à la compagnie principale. AirAsia a commandé un total de plus de 660 avions Airbus depuis que la compagnie, partie d’une petite flotte de Boeing, a décidé de changer de stratégie il y a plus de 15 ans.(Source : lepetitjournal.com/bangkok)
La production d’avions commerciaux assurée par les deux grands avionneurs pourrait in fine chuter de 48% en 2020, passant de 1 780 à 935 appareils, prévoit le cabinet Oliver Wyman dans son étude. Elle pourrait s’élever à 1 107 appareils en 2021 puis 1 392 en 2022. Le segment des courts et moyens courriers pourrait vite reprendre des couleurs, avec 1 093 livraisons en 2022 (contre 1 422 estimés avant crise) et 1 328 en 2024 (contre 1 549). Mais celui des long-courriers risque d’être durablement touché : le niveau atteint en 2019 (372 appareils) pourrait plafonner et atteindre 272 avions en 2024.(Source : usinenouvelle.com)
Le port de masque sera obligatoire pour les passagers dès le 4 mai sur les vols de la compagnie aérienne low cost JetBlue Airways, tandis qu’American Airlines et United Airlines ne l’imposent qu’à leur personnel de cabine – mais en distribuent gratuitement aux clients.(Source : air-journal.fr)
À partir du lundi 4 mai 2020, les compagnies aériennes de Lufthansa Group demandent à tous les passagers de porter un masque de protection à bord de leurs vols. Le groupe recommande aux passagers de les porter pendant tout le voyage, c’est-à-dire galement avant ou après le trajet à l’aéroport, lorsque la distance minimale requise ne peut être garantie sans restriction. Cette obligation s’appliquera provisoirement jusqu’au 31.08.2020. (Source : tourmag.com)
Montrer patte blanche et justifier que l’on n’est pas porteur du coronavirus deviendra, à n’en pas douter, une formalité à remplir pour pouvoir s’envoler hors des frontières de l’Hexagone. Aéroports de Paris, Les Entreprises du Voyage, ou encore certains réceptifs suivent de près la possibilité de réaliser des tests de ce type et assurer ainsi le bon déroulement du séjour. Explications. (Source : tourmag.com)
Dans son plan de suppression de 12.000 postes envisagé pour réduire ses coûts, la compagnie britannique compte se séparer du quart de ses pilotes, soit 1.136 sur un total de 4.346. (Source : latribune.fr)
Pour la RATP, les conséquences du coronavirus et du confinement seront lourdes. Selon un document interne à la société parisienne consulté par nos confrères de France Info, la RATP « accuse entre 500 millions et 1 milliard d’euros de trou de trésorerie ». Sans contester ces chiffres impressionnants, la Régie autonome des transports parisiens ne livre pas de commentaire, mais confirme 200 millions d’euros de pertes de recettes commerciales sur la période allant de la mi-mars à la fin du mois d’avril.(Source : lepoint.fr)