À 23 h 59, ce soir, l’aéroport du sud de Paris fermera ses portes pour une durée indéterminée et n’accueillera plus que les vols d’État, les vols sanitaires et les déroutements d’urgence. Lundi, seulement 20 mouvements d’avions et un millier de passagers étaient comptabilisés à Orly contre 600 mouvements et 90 000 passagers pour une journée ordinaire. La poignée de compagnies qui y opéraient encore - quatre sur plus d’une centaine - sera transférée sur Paris-Charles-de-Gaulle (CDG), lui-même lourdement affecté par la crise. « J’estime qu’à CDG, nous aurons environ 10 000 passagers par jour, alors qu’en temps habituel, nous avons 200 000 passagers par jour », a commenté lundi sur RTL Augustin de Romanet, le PDG de Groupe ADP.(Source : ouest-france.fr)
Avec la crise sanitaire et le renforcement de mesures pour empêcher la propagation du covid-19 en Guyane, l’une des mesures fortes est la réduction drastique du trafic aérien. Pour le moment, Air France poursuit ses vols vers la Guyane mais ils sont bien moins nombreux que d’habitude. Pour la semaine en cours, jusqu’au 3 avril, seuls deux vols sont prévus entre Paris et Cayenne.(Source : la1ere.francetvinfo.fr/guyane)
Des C130J Hercules et des A400M pourraient remplacer les Falcon et autres avions d’affaires sur la piste de l’aéroport de la City de Londres, d’ici quelques jours. La plate-forme située au cœur de la capitale anglaise, fermée au trafic civil, pourrait être réservée pour les évacuations sanitaires du fait de la proximité d’un « hôpital de campagne » d’une capacité de 4.000 lits.(Source : aerobuzz.fr)