3624 27 mars 2020
 

Conjoncture – Economie

Valeurs boursières (Evolution hebdomadaire des cours à la clôture du jeudi au jeudi) : ADP 107,20 € (+28,54%) ; Vinci 75,86 € (+21,10%) ; Air France 5,26 € (+15,60%) ; Airbus 72,29 € (+34,54%) ; Dassault Aviation 789,50 € (+19,71%) ; Safran 91,92 € (+65,62%) ; Thales 73,98 € (+27,07%). (Source : Boursorama)

 

Prix du pétrole (Evolution hebdomadaire des cours à la clôture du jeudi au jeudi) : Brent Londres :26,47 $ le baril (-7,02%) ; WTI New York : 23,00 $ le baril (-8,69%). (Source : Bloomberg) Tonne de CO2 EUA : 17,22 €/T (+13,07%) (Source : EEX)

 

Change (Evolution hebdomadaire du cours à la clôture du jeudi au jeudi) : €/$ 1,1069 (+3,52%) (Source : Bloomberg)

 

La demande de pétrole pourrait chuter de 20 % en 2020, selon l’Agence internationale de l’énergie

Les mesures de confinement mises en place à travers le monde pourraient freiner de manière importante la demande de pétrole. Selon le directeur de l’Agence internationale de l’énergie, celle-ci pourrait chuter de 20 % en 2020. (Source : usinenouvelle.com)

Trafic, résultats, prévisions

Covid-19 : le trafic aérien français pourrait perdre 65 millions de passagers en 2020 (IATA)

Selon l’IATA, les compagnies opérant en France pourraient perdre 12 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020. Cette perte d’activité menace 318.000 emplois et 28,5 milliards de dollars de contribution à l’économie française, explique l’IATA. (Source : latribune.fr)

Le coronavirus cloue au sol 95 % des compagnies aériennes africaines

Une large partie des pays africains ont fermé leurs aéroports, contraignant les compagnies à annuler les vols interafricains et vers les autres continents. « Aujourd’hui, 95 % de la flotte aérienne africaine est clouée au sol en raison de la pandémie, sauf des vols d’avions-cargos », a déclaré à l’AFP Abderrahmane Berthé, secrétaire général de l’Afraa, qui compte quarante-cinq compagnies membres sur le continent.(Source : lemonde.fr)

Le transport aérien sera un élément vital pour la reprise mondiale après la pandémie (OACI)

L’OACI a appelé jeudi la communauté internationale à prendre en considération l’importance essentielle de l’aviation civile dans la reprise de l’économie mondiale après la pandémie de COVID-19. "La mise en œuvre de toute urgence de politiques et de stratégies publiques efficaces dans le secteur aéronautique est le seul moyen de faciliter la reprise de l’économie mondiale après la pandémie", a affirmé Salvatore Sciacchitano, président du Conseil. L’agence onusienne a demandé aux pays et aux institutions d’étudier les meilleurs moyens de soutenir les parties prenantes du secteur, les transporteurs aériens, les aéroports, les fournisseurs de services de navigation aérienne et les fabricants, en respectant les principes de concurrence loyale et en assurant la transparence. (Source : french.xinhuanet.com)

Aéroports

Privatisation d’ADP : le Conseil constitutionnel officialise l’échec du projet de référendum

Le Conseil constitutionnel a constaté officiellement, jeudi 26 mars, l’échec du projet de référendum sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris qui n’a pas obtenu en neuf mois le soutien de 10 % des électeurs exigé pour être validé. « Le nombre de soutiens (…) à recueillir était de 4 717 396 » mais seuls « 1 093 030 » signatures ont été enregistrées et validées, indiquent les juges constitutionnels.(Source : lemonde.fr)

Coronavirus. L’aéroport de Toulouse-Blagnac, quasiment à l’arrêt, va-t-il fermer prochainement ?

Il n’y a quasiment plus de vols assurés à l’aéroport de Toulouse-Blagnac et cette situation va perdurer. Pour l’heure, la fermeture du site n’est pas envisagée, dans les chiffres, l’aéroport de Toulouse, vit au même rythme qu’Orly avec environ 95% des vols annulés. « Suite à la forte réduction du trafic aérien, nous avons concentré toute notre activité sur le Hall D. C’est dans ce hall que tous les enregistrements et les embarquements sont effectués ainsi que les arrivées d’appareils », explique l’aéroport.(Source : actu.fr)

La fermeture de l’aéroport de Bordeaux, dès la semaine prochaine, fortement envisagée

La fermeture de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, uniquement pour les vols commerciaux, est à l’étude vu la situation sanitaire actuelle et le trafic aérien quasi nul. Elle pourrait intervenir dès le début de la semaine prochaine. ». En revanche, l’aéroport ne serait pas complètement à l’arrêt, afin d’assurer la continuité du transport de marchandises (environ trois vols de fret quotidiens), des vols militaires et humanitaires.(Source : actu.fr)

France : les aéroports régionaux ferment les uns après les autres…

Certains aéroports régionaux ferment complètement leurs portes, d’autres sont quasiment à l’arrêt comme Nantes-Atlantique qui accueilli hier qu’un seul vol.(Source : air-journal.fr)

Compagnies aériennes

Covid-19 : Singapore Airlines obtient 12 millards d’euros pour passer la crise et préparer la reprise

Singapore Airlines (groupe SIA) a obtenu des engagements de financement de ses actionnaires de 19 milliards de dollars singapouriens (12 milliards d’euros). Le transport aérien est l’un des piliers de l’économe singapourienne et pèse 12% du PIB de la cité-Etat et 375.000 emplois.(Source : latribune.fr)

Air Canada se concentre sur le transport de fret

Air Canada annonce qu’elle a commencé, par l’entremise de sa division Air Canada Cargo, à utiliser ses appareils passagers pour exploiter des vols de fret à destination de l’Europe. D’autres vols sont prévus pour l’Amérique latine.(Source : air-journal.fr)

Fermeture de Paris-Orly : Air Corsica envisage de desservir Marseille et Nice

A la suite de l’annonce de la fermeture de l’aéroport de Paris-Orly qui sera effective le mardi 31 mars au soir, tous les vols d’Air Corsica programmés au départ d’Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari vers Paris-Orly sont annulés à partir du 1er avril 2020. Pour relier la Corse au continent, une solution est actuellement à l’étude « afin de coordonner les horaires des vols bord à bord » avec « ceux des vols qu’Air France envisage d’assurer entre l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, et ceux de Marseille ou de Nice », (Source : air-journal.fr)

Covid-19 : les compagnies aériennes du Golfe auront besoin d’aide pour redécoller

Avec la plupart des avions cloués au sol par mesure de précaution, la pandémie de Covid-19 va coûter cher aux compagnies aériennes du Moyen-Orient, surtout celles du Golfe, qui vont devoir s’en remettre, pour survivre, aux aides des Etats, estiment professionnels et analystes.(Source : ouest-france.fr)

L’État « n’oubliera pas » les compagnies aériennes qui « spéculent » sur le rapatriement des Français

Dans le cadre du rapatriement de Français bloqués à l’étranger, des « compagnies n’ont pas joué le jeu », a souligné le ministre des Affaires étrangères « On les connaît, on ne les oubliera pas dans l’après-crise pour leur conduite dans cette période et leur volonté de spéculer sur le malheur des uns et des autres », a mis en garde le ministre.(Source : lefigaro.fr)

Etats-unis : une aide de 50 milliards de dollars pour les compagnies aériennes

Face à la pandémie de coronavirus, le Sénat américain a adopté mercredi un plan de soutien à l’économie américaine à hauteur de 2.000 milliards de dollars, dont 50 milliards destinés aux compagnies aériennes américaines. Reste à savoir comment l’argent sera injecté dans les compagnies aériennes. La moitié de cette somme devra se faire sous la forme de prêts garantis, et l’autre des subventions directes, d’après le texte voté par le Sénat.(Source : air-journal.fr)

Vietjet propose une assurance spéciale pour les passagers infectés par le coronavirus

Baptisée « Sky Covid Care », l’assurance dédommage jusqu’à hauteur de 7900 euros un passager susceptible d’avoir été contaminé par le coronavirus lors d’un vol de Vietjet. Pour bénéficier de cette assurance gratuite, le passager doit remplir un formulaire stipulant qu’il est en bonne santé Lors de l’enregistrement en ligne. Et en cas de maladie, Vietjet dédommage le passager s’il est testé positif au coronavirus dans les 30 jours suivant son vol, et si le vol a eu lieu entre le 23 mars et le 30 juin 2020.(Source : air-journal.fr)

Quand l’Etat américain vole au secours de ses compagnies aériennes

Le gouvernement fédéral américain devrait prendre des participations dans les compagnies aériennes américaines en échange d’une aide globale de 50 milliards de dollars pour les soutenir face à la pandémie du coronavirus, a rapporté jeudi le Wall Street Journal. (Source : lechotouristique.com)

Aviation générale et d’affaires

Le drone, renfort utile mais controversé pour faire respecter le confinement

L’utilisation de ces engins volants pour surveiller et sécuriser certaines zones des territoires confinés pose des questions sur la protection de la vie privée. (Source : lemonde.fr)

Droit des passagers

Remboursement : encouragées par l’IATA, certaines compagnies aériennes violent-elles le droit européen ?

Discrètement, sans aucune annonce officielle, Air France et sa low cost Transavia ont effacé sur leur site toute indication sur un possible remboursement monétaire pour leurs vols annulés en cette période de confinement, proposant à leurs clients uniquement « un avoir correspondant à la valeur totale de leur réservation« . Objectif : conserver à tout prix leur trésorerie. Pourtant, le règlement européen 261/2004 est très clair à ce sujet : une compagnie aérienne est tenue de rembourser l’intégralité du prix du billet sur un vol annulé dans l’Union européenne (ou l’aéroport d’arrivée et le siège de la compagnie aérienne se trouvent au sein de l’UE). Les avoirs, bons d’échange et ou autre vouchers ne peuvent se substituer à l’obligation de remboursement en cash, si le passager en fait la demande.(Source : air-journal.fr)

Industrie aéronautique – Recherche

Covid-19 : Safran annule le versement du dividende 2019 (1 milliard d’euros)

Face à la crise brutale et violente provoquée par le Covid-19, Safran renonce à ses objectifs 2020. L’équipementier aéronautique annule le versement du dividende 2019 pour un montant d’1 milliard d’euros. Enfin, il renforce son plan d’adaptation mis en place pour répondre à la crise du 737MAX. (Source : latribune.fr)

Airbus risque de voir sa note dégradée

Mauvaise nouvelle pour Airbus. L’agence de notation américaine S&P a placé vendredi la note A+/A-1+ de l’avionneur européen sous surveillance négative. Elle intègre ainsi les retards de livraisons d’avions qui devraient découler de la crise du coronavirus.(Source : capital.fr)

Coronavirus : General Electric va licencier 2.600 employés aux Etats-unis

Fournisseur de moteurs d’avions à Airbus et Boeing, GE Aviation emploie près de 52.000 personnes à travers le monde, dont près de 26.000 aux États-Unis : 2.600 salariés américains sont donc concernés par ce plan de suppression d’emplois. D’autres suppressions devraient suivre dans d’autres pays, GE étant en discussion avec les parties concernées, a prévenu Larry Culp.(Source : air-journal.fr)

Safran réduit la voilure mais maintient ses livraisons à Airbus et Boeing

Safran tourne au ralenti, mais continue à produire et à livrer ses principaux clients, a indiqué son directeur général, Philippe Petitcolin, lors d’une conférence de presse téléphonique, ce vendredi. « Nous n’avons pas réduit nos livraisons de moteurs et autres équipements à Airbus et nous n’envisageons pas le faire », a assuré le patron de Safran. Quant à Boeing, qui envisagerait de reprendre la production du Max en mai, « l’accord signé en début d’année, qui prévoit 10 livraisons de moteurs Leap par semaine pour les 737 Max, fonctionne bien », affirme Philippe Petitcolin.(Source : lesechos.fr)

Safran détaille à son tour ses mesures face à la crise

« Nous sommes dans une crise qui n’a jamais existé dans le domaine de l’aéronautique. Nous apprenons en marchant, jour après jour, pour continuer d’avancer et préparer l’avenir, a succinctement déclaré en introduction Philippe Petitcolin. Pour faire face à l’importante baisse des recettes qui se profile tout au long des prochains mois, Safran s’est attaché à dégager des liquidités et va aussi renforcer ses mesures d’économie.(Source : journal-aviation.com)

International

Paris espère le retour de 30.000 ressortissants d’ici quelques jours

Jean-Yves Le Drian a fait état vendredi de 30.000 ressortissants français encore bloqués à l’étranger en raison de l’épidémie de coronavirus et a espéré leur retour d’ici “quatre, cinq jours”. “On a rapatrié 100.000 de nos compatriotes dans un délai très court”. Les situations sont “parfois très compliquées parce que les mises en œuvre ont été brutales de fermeture des aéroports, des espaces aériens, des transports intérieurs de certains pays qui se confinaient”. (Source : fr.reuters.com)

La Thaïlande et la Chine ferment leurs frontières

La Thaïlande : à partir du 27 mars, pour une durée indéterminée (l’État d’urgence, quant à lui, est déclaré jusqu’à fin avril). La Chine : à partir du 28 mars, pour une durée indéterminée. (Source : tourmag.com)

Travail, formation

Un nouveau système de vol va vous permettre d’apprendre à piloter en seulement 30 minutes

Le système développé par la société américaine Skyryse fonctionne avec une tablette ou un joystick à écran tactile. Des outils qui simplifient considérablement le processus de vol pour un pilote et réduisent leur temps de formation.(Source : capital.fr)

Lufthansa veut mettre le quart de ses salariés en chômage partiel

Lufthansa va mettre 31.000 salariés en chômage partiel, compte tenu des nombreuses restrictions sur les vols actuellement, suivant le processus simplifiée mis en place par Berlin ces dernière semaines, a indiqué à l’AFP un porte-parole du groupe. La mesure devrait durer "jusqu’au 31 août" pour le personnel de cabine et celui au sol et "une solution est en route pour le personnel de cockpit", a-t-il précisé.(Source : capital.fr)

Tourisme

L’ONU prévoit une chute de 20 à 30% du tourisme international

En 2020, la pandémie de coronavirus va entraîner une chute des visites touristiques de 20 à 30 % en 2020, prévoit l’Organisation mondiale du tourisme qui s’attendait jusqu’à présent à une baisse de 1 à 3% par rapport à 2019. Cette agence de l’ONU basée à Madrid chiffre à entre 300 et 450 milliards de dollars (272 à 408 milliards d’euros) la baisse des rentrées touristiques. (Source : lefigaro.fr)