Le projet d’aménagement de Paris-Orly, à horizon 2035, est le précurseur du nouveau modèle d’aménagement aéroportuaire porté par le Groupe ADP. Il positionne la plate-forme comme un hub de solutions de mobilité et d’énergies propres. A l’horizon 2035, Orly sera en capacité, avec des mouvements d’avion plafonnés à leur niveau de 2018 (229 000 mouvements par an), d’accueillir 16% de passagers en plus par rapport à 2023. Soit 37,5 millions de passagers annuels contre 32,3 millions en 2023. (Source : voyages-d-affaires.com)

Le Wali de la région Marrakech-Safi, Farid Chourak, a annoncé la construction d’un nouvel aéroport international à 25 km de Marrakech. Ce projet vise à répondre à la croissance du trafic aérien et à désengorger l’actuel aéroport Marrakech-Menara. Le nouvel aéroport sera construit sur une superficie de 2 000 hectares et comprendra des installations ultramodernes. Sa construction sera confiée à une entreprise privée et son financement sera assuré par un partenariat public-privé. Le coût total du projet est estimé à 10 milliards de dirhams. Les travaux devraient débuter prochainement et s’achever en 2030, année de l’organisation de la Coupe du monde par le Maroc. (Source : bladi.net)

« Aujourd’hui, la majorité des clients de Luxair provient de la grande région, et notamment de la France. Offrir des vols depuis l’aéroport de Lorraine pourrait être commercialement intéressant, surtout si la majorité des clients de certaines destinations vient de cette région », a déclaré Yuriko Backes en réponse à une question parlementaire, le 19 février. La ministre de la Mobilité et des Travaux publics du Luxembourg a également confirmé que Luxair est en discussion pour obtenir un accès aux créneaux pour des destinations hors Europe, notamment en France. Et cela alors que la compagnie a transporté plus de 2,5 millions de passagers en 2023 (son record) et augmentera ses capacités de vols avec l’arrivée de nouveaux avions, à partir de 2026 ou 2027. Si les discussions aboutissent et que de tels vols voient le jour, ils seraient a priori complémentaires à ceux déjà opérés depuis le Luxembourg. « L’ouverture de nouvelles liaisons ainsi que la collaboration avec un autre aéroport que celui du Luxembourg sont des décisions opérationnelles prises par la direction de Luxair. Ses propos viennent en tout cas confirmer que les échanges entre Luxair, Lorraine Aéroport et les instances décisionnaires, sont plus que jamais d’actualité. (Source : lasemaine.fr)

L’association écologiste France Nature Environnement 06 a déposé la semaine dernière un pourvoi en cassation en Conseil d’Etat pour faire annuler le permis de construire de l’extension de l’aéroport Nice Côte-d’Azur. Une nouvelle procédure judiciaire qui s’ajoute aux autres. (Source : francebleu.fr)

Brussels Airlines a pris la décision de reprendre ses vols vers Tel Aviv à partir du 24 mars 2024, tout en soulignant mettre en œuvre un ensemble complet de mesures de précaution. Dans un premier temps, la compagnie aérienne belge assurera trois vols par semaine. (Source : air-journal.fr)

Emirates a annoncé le retour de l’un de ses A380 d’Emirates sur Vienne après une interruption de près de quatre ans. L’avion emblématique a atterri sur le sol autrichien pour la première fois en 2014 pour marquer le 10e anniversaire des opérations d’Emirates en Autriche, suivi d’un service régulier de l’A380 en 2016 entre Dubaï et Vienne. (Source : air-journal.fr)

Après a déclaré fin janvier avoir reçu l’approbation provisoire du Département américain des transports pour commencer un service sans escale entre New York JFK et l’aéroport de Tokyo Haneda, American Airlines lancera une nouvelle liaison entre ces deux aéroports le 28 juin. (Source : air-journal.fr)

AirAsia a dévoilé le 22 février son intention de lancer le premier transporteur réseau à bas prix au monde, en tirant parti de 22 ans de sa stratégie multi-hub unique à travers ses compagnies aériennes en Malaisie, en Thaïlande, en Indonésie, aux Philippines et bientôt au Cambodge. (Source : air-journal.fr)

Coup de tonnerre chez Lufthansa. La compagnie aérienne allemande a annoncé jeudi soir une remise à plat radicale de son équipe de direction. Quatre des membres du Directoire vont quitter l’entreprise. Seuls le Président du directoire, Carsten Spohr, et le responsable des ressources humaines, Michael Niggemann, restent à bord, ce dernier assurant la direction des finances à titre provisoire. « Les défis auxquels notre secteur et notre entreprise sont confrontés sont différents de ceux des années précédentes, mais ils restent immenses. Nous voulons les aborder avec un nouvel élan et une équipe modifiée, qui allie encore davantage d’expériences internationales et de perspectives multiples », a expliqué le président du conseil de surveillance du groupe, Karl-Ludwig Kley. (Source : lesechos.fr)

Skyryse One s’est fait connaître en réalisant la première autorotation d’un hélicoptère en mode automatique. Mais ce n’était qu’une étape dans son projet de « révolutionner » le pilotage des hélicoptères. Elle vient en effet d’annoncer proposer le premier hélicoptère en production à être équipé de commandes électriques avec un seul manche et deux écrans. Le pilotage ne passe donc plus par l’usage des palonniers pour gérer l’axe de lacet ni par les commandes de pas général et de pas collectif, imposant l’usage des deux mains. Tout se fait au moyen d’un mini-manche. Le système de pilotage, SkyOS, développé par la société bénéficie d’un système de commandes électriques à triple redondance qui peut être adapté à tout aéronef et pas uniquement les hélicoptères. (Source : aerovfr.com)

Le Groupe ADP et Volocopter, aux côtés de la Direction Générale de l’Aviation Civile et de la Région Île-de-France, ont confirmé que l’ensemble des conditions sont réunies pour un lancement des premiers services de eVTOL au-dessus du ciel francilien à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Pour le moment, cette expérimentation est suspendue à la certification de l’appareil par l’Agence européenne de sécurité aérienne. « L’homologation sera binaire. Dans le meilleur des cas, ils seront homologués pour transporter des passagers commerciaux. Si cela n’est pas le cas, nous sommes quasiment sûrs d’avoir une homologation pour transporter des passagers non payants, un pilote plus un passager, mais nous n’aurons pas droit au service commercial » explique-t-il. Le ministère des Transports doit également donner son accord. Aussi, ces derniers mois ont été marqués par une augmentation des signaux négatifs, le dernier en date étant un avis défavorable émis le 2 février à l’issue d’une enquête publique menée en novembre et décembre 2023. Le commissaire enquêteur y a souligné que cette expérimentation manquait de pertinence pour l’intérêt général et ne contribuerait pas à désengorger le trafic des transports en Île-de-France. Et, il faut prendre en compte l’avis négatif des élus parisiens (non contraignant) sur le « vertiport » d’Austerlitz - certains dénonçant un projet « absurde » et une « aberration écologique » - rendu après la publication, en septembre dernier, d’une évaluation émanant de l’Autorité environnementale qui avait en effet jugé « incomplète » l’étude d’impact de la future base d’Austerlitz mettant en cause la pollution sonore et visuelle. (Source : aerocontact.com)

Malgré les promesses du secteur de se repeindre en vert, l’aviation est loin, très loin d’être compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique. Le site « Airport Tracker » 2024, premier inventaire mondial des émissions de CO2 et des polluants atmosphériques liés aux vols de passagers et de marchandises, révèle des chiffres à donner le tournis. En 2019, les 20 aéroports les plus polluants du monde ont émis autant de CO2 que 58 centrales à charbon, la plus sale de toutes les énergies. Le pire d’entre eux, Dubaï International, a rejeté à lui seul l’équivalent de cinq de ces usines. Sans oublier que ces aéroports ont aussi largué la même quantité de particules fines et d’oxydes d’azote (des polluants issus de la combustion) que 31 millions de voitures. (Source : liberation.fr)

  Airport tracker : inventaire mondial des émissions de CO2 et des polluants atmosphériques liés aux vols de passagers et de marchandises

Le Gouvernement prépare un vaste plan visant à restreindre les activités de l’aéroport afin de réduire le bruit qui en découle. L’objectif principal est de répondre aux normes légales établies par le plan de prévention du bruit dans l’environnement d’Orly pour la période 2018-2023, qui vise à réduire les nuisances sonores de 6 décibels (dB) entre 22 heures et 23 h 30. Paris Orly explore trois possibilités pour réduire le bruit engendré par les centaines d’avions qui font des allers-retours quotidiennement. La première option, préférée par ADP, impliquerait l’interdiction des modèles d’avions les plus bruyants à partir de 22 heures, sans modifier les horaires du couvre-feu existant. Selon Le Parisien, cela entraînerait la suppression de seulement six vols par an en soirée, qui seraient reportés en journée, avec un coût estimé à 5 millions d’euros par an pour les compagnies aériennes. La deuxième option reprend les mesures précédentes et inclut également l’interdiction de décoller à partir de 23 heures, tout en permettant aux avions de continuer à atterrir jusqu’à 23 h 30. Cela nécessiterait de reporter en journée 747 vols en soirée chaque année. Cette mesure entraînerait un coût de 46 millions d’euros pour les compagnies aériennes. La dernière option est celle qui remporte le plus de soutien, de la part des élus, riverains et de l’Agence de la transition écologique à Paris (Ademe). Elle regroupe les deux scénarios précédents, en interdisant les décollages à partir de 23 heures, mais aussi l’accueil des avions trop bruyants, à partir de 22 heures. Au total, ce sont 3 % du trafic qui serait directement impactés, soit 6 667 vols du soir, pour un coût estimé à 156 millions d’euros. (Source : mesinfos.fr)

Natixis CIB a annoncé aujourd’hui son investissement dans le fonds United Airlines Ventures Sustainable Flight Fund-SM, le 1er fonds de capital-risque de ce genre dédié au financement de start-ups spécialisées dans l’intensification de la production de carburant durable d’aviation grâce au progrès technologique et au développement de matières premières durables. (Source : groupebpce.com)

Dans le cadre d’un comité, associant l’aéroport de Changi et les autorités de l’aviation civile, il apparaît que la cité-Etat de l’Asie du Sud pourrait jouer un rôle stratégique dans le développement de l’avion à hydrogène. Dans un communiqué, l’avionneur européen fait référence au Singapore Hydrogen Cooperation Committee. Formé en 2022, ce comité regroupe autour d’Airbus et Linde l’aéroport de Changi ainsi que l’aviation civile de Singapour (CAAS). Selon une étude, l’aéroport de Singapour pourrait consommer 50 tonnes par jour d’hydrogène liquide à partir de 2040, puis 600 tonnes par jour à partir de 2050. Autant de scénarios qui ont été bâtis autour d’appareils d’une capacité de transport de 100 à 200 passagers et dont le rayon d’action serait de 1 000 à 2 000 milles nautiques*. Les avions en question pourraient entrer en service entre 2035 et 2040. (Source : hydrogentoday.info)

Les constructeurs aéronautiques font toujours face à une pénurie de main d’œuvre et à une congestion de la chaîne logistique. Résultat, alors que les commandes redécollent depuis la reprise post pandémie, Boeing et Airbus peinent à suivre le rythme. (Source : latribune.fr)

La compagnie est entrée dans la dernière ligne droite de ses négociations avec les avionneurs Airbus et Boeing ainsi que les motoristes CFM et Pratt & Whitney sur les modalités et conditions d’une future commande portant sur plus de 100 moyen-courriers, options incluses. La décision pourrait être prise avant le prochain Salon de Farnborough. Avec un calendrier de livraisons qui est lié à celui de la construction du nouvel aéroport de Manille situé à 35 km au nord de la capitale à Bulacan. (Source : air-cosmos.com)

C’est au salon aéronautique de Singapour qu’Air Tahiti et ATR ont rendu publique la commande d’un ATR 72-600 passée par la compagnie régionale polynésienne. Elle exploite actuellement une flotte de 2 ATR 42-600 et 9 ATR 72-600 (dont 1 en location jusqu’à mars 2025). La livraison de ce nouvel avion est prévue en fin d’année 2024. (Source : aerobuzz.fr)

Airbus, Boeing et GE, ont annoncé jeudi la formation d’une coalition visant à empêcher les pièces non autorisées d’entrer dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Cette initiative intervient après que le fabricant de moteurs à réaction CFM International, détenu conjointement par GE et le français Safran, a déclaré l’année dernière que des milliers de composants de moteurs pourraient avoir été vendus avec de faux papiers par le distributeur britannique AOG Technics. Le groupe, Aviation Supply Chain Integrity Coalition, a été lancé jeudi et comprendra des représentants de haut niveau d’American Airlines, Delta Air Lines, Safran, StandardAero et United Airlines, selon un communiqué. L’ancien président du National Transportation Safety Board, Robert Sumwalt, et l’ancien secrétaire adjoint aux transports des États-Unis, John Porcari, seront les coprésidents de la coalition, ajoute le communiqué. (Source : boursorama.com)

Aucune solution rapide ne se dessine dans le conflit salarial qui touche le personnel au sol de Lufthansa. La nouvelle offre de Lufthansa n’a pas amélioré la situation, a déclaré jeudi le négociateur de Verdi Marvin Reschinsky, après deux jours de négociations tarifaires à Francfort. "Ce sont des pas de trois et pas un grand pas". Jusqu’à présent, Verdi a mené deux grèves d’avertissement de plus d’une journée dans le cadre du conflit, au cours desquelles plusieurs centaines de vols ont été annulés à chaque fois. (Source : zonebourse.com)

L’année 2023 marque un record pour l’île Maurice. La perle de l’Océan Indien enregistre un nombre total d’arrivées internationales en progression de 29,9 % par rapport à 2022, selon les chiffres publiés par le Mauritius Tourism Promotion Authority. La France métropolitaine maintient ainsi son statut de premier pays émetteur long courrier pour l’île Maurice, enregistrant un total de 319 522 arrivées, ce qui représente une hausse significative de +33,8% par rapport à l’année précédente. Pour rappel, l’Ile Maurice a accueilli plus d’un million de touristes du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2023. Selon les données de la banque Mondiale, l’Ile Maurice avait accueilli 1,431 million de visiteurs en 2018 et 1,418 million en 2019. (Source : TourMag.com)

La SNCF a changé sa politique de bagages à bord des TGV InOui depuis le 15 février, imposant désormais un maximum de deux grands bagages et un bagage à main par personne, a indiqué un porte-parole du groupe ferroviaire jeudi. Elle précise qu’aucun passager ne sera verbalisé avant le 15 septembre 2024. (Source : lechotouristique.com)