Dans le cadre de la consultation lancée le 5 février, le Collectif des citoyens exposés au trafic aérien invite la population à s’opposer au projet d’arrêté restreignant les vols nocturnes à l’aéroport Nantes-Atlantique. Il s’apprête à déposer un recours devant le tribunal administratif, au nom de la protection des populations. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Jeudi soir, 8 février, l’association des riverains qui luttent contre les nuisances de l’aéroport de Beauvais organisait son assemblée générale dans la salle des fêtes de Milly-sur-Thérain. L’occasion pour sa présidente, Dominique Lazarski, de présenter les actions passées et celles à venir pour limiter le développement du trafic aérien dans le Beauvaisis. Car l’augmentation du nombre de vols journaliers est la première crainte de l’association. « J’ai bien peur que l’on soit embarqué vers le déplafonnement de l’aéroport », regrette Dominique Lazarski. Bien que l’aéroport ne soit pas plafonné règlementairement parlant. La présidente parle ici de son plafonnement dit « naturel », dû à sa capacité d’avions sur la piste, de voyageurs dans l’aérogare ou de voitures sur le parking. Autant de contraintes qui pourraient être levées grâce à des travaux très prochains. Ce qui concentre les craintes des adhérents de l’Adera, c’est avant tout la création d’un taxyway. Une voie de garage parallèle à la piste qui permet de dégager plus rapidement le passage et ainsi faire décoller et atterrir davantage d’avions. Selon la présidente de l’Adera, ce taxiway pourrait faire passer la capacité de 15 avions par heure à 50 avions par heure. D’après un document de la direction général de l’aviation civile, un piste sans taxiway a en effet une capacité de 10 à 20 mouvements par heure par beau temps. Avec ce dispositif, la DGAC estime que ce chiffre peut être compris entre 40 et 50 avions par heure si les conditions climatiques sont réunies. Mais d’autres paramètres sont aussi à prendre en compte, comme les couloirs aériens empruntés avant l’atterrissage et après le décollage. (Source : oisehebdo.fr)