Depuis des années les politiques de Touraine débattent du modèle nécessaire pour l’aéroport de Tours. La pertinence de conserver une plateforme capable de recevoir des avions sanitaires fait consensus pour maintenir l’activité de greffe du CHU mais celle d’encourager l’ouverture de lignes régulières assurées par des compagnies low cost pas du tout. De tous bords, des élus critiquent la présence de Ryanair qui vole vers Londres, Dublin, Porto, Marseille et Marrakech. Une quinzaine de vols hebdomadaires en haute saison, nécessitant une quinzaine d’euros d’argent public pour chaque siège occupé (jusqu’à 200 000 par an avant la pandémie de Covid). Un montage qui pourrait d’ailleurs être illégal, et c’est notamment ce que dénonce le parti EELV37 qui publie un rapport de 80 pages sur l’historique économique de l’aéroport de Tours depuis les années 50. Avec ce texte, qui fait suite au rapport au vitriol publié en 2022 par la Chambre Régionale des Comptes, le parti espère ouvrir un débat sur la politique aérienne à mener en Touraine. Un peu tard, car une décision doit être prise début juillet, ou en tout cas d’ici la fin de l’année, pour déterminer quelle entreprise gèrera la plateforme dans les 10 prochaines années. 2 candidats sont en lice : l’actuel délégataire Edeis et Sealar, qui gère déjà d’autres aéroports du Grand Ouest. (Source : info-tours.fr)