Le ministre des Transports Clément Beaune a déclaré qu’il voulait aller plus loin dans la suppression des vols intérieurs. Pourtant, telle qu’elle est écrite aujourd’hui, la loi ne permet pas de baisser les émissions de CO2 du transport aérien français. Au contraire, elle favorise une...augmentation. (Source : latribune.fr)
Du "green washing" sans effet pour les uns. Une écologie punitive pour les autres. Clément Beaune a tenu à répondre aux uns et aux autres concernant la mesure de suppression de lignes aériennes intérieures si une alternative de liaison ferroviaire directe de moins de 2 heures 30 est possible. Concernant le fait que les lignes n’existent plus depuis 2021, le ministre rappelle que c’est en prévision que les liaisons ont été fermées. "Anticipant l’interdiction, les lignes visées ont déjà fermées, explique-t-il. Mais elles n’ont pas fermé par l’opération du Saint-Esprit… elles ont fermé car cette interdiction formelle arrivait. Cela montre que cette règle est efficace, pas l’inverse !" (Source : bfmtv.com)
Brussels Airport et le contrôle aérien belge skeyes investissent ensemble dans la recherche pour développer de nouvelles procédures d’atterrissage susceptibles d’améliorer la qualité de l’environnement local. (Source : air-journal.fr)
En réalité, les vols de Paris-Orly vers Nantes, Lyon et Bordeaux, concernés par l’interdiction, n’ont plus cours depuis l’été 2020. Mais surtout, a rappelé Jean-Marc Jancovici sur le site de RTL, cette mesure a un impact minime. Le transport aérien est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, « c’est-à-dire à peu près autant que la flotte mondiale de camions et les deux tiers de la flotte mondiale de voitures », rappelle le scientifique. « Malheureusement, quand on regarde la décision qui vient d’être prise, on peut dire, si on est très énervé, que c’est une mascarade, si on est un peu plus poli, qu’on aurait mieux fait de ne rien faire. » (Source : lepoint.fr)
L’Écho touristique : Quota de 4 vols par vie : Jean-Marc Jancovici persiste et signe - Le quota de 3 à 4 vols dans toute une vie, proposé en novembre 2022 par l’ingénieur Jean-Marc Jancovici, avait fait l’effet d’une petite bombe médiatique. C’est sur cette mesure radicale que la journaliste Léa Salamé l’a de nouveau interrogé ce mardi 30 mai sur France Inter. « L’idée même que l’on puisse prendre quatre vols dans une vie, il y a un gros demi-siècle, ça n’existait pas pour la population dans son ensemble. » « Pour ceux pour qui cela paraît inconcevable et restrictif, il faut bien qu’ils se rendent compte que c’est quelque chose d’extrêmement récent et que ça partira avec le pétrole. » Et Jean-Marc Jancovici d’enfoncer le clou : « Une fois qu’il n’y aura plus de pétrole, il n’y aura pas de quoi assurer quatre vols dans une vie par terrien. »
4AIR, qui aide les compagnies aériennes à compenser leurs émissions de CO2, lance Assure SAF Registry, un registre Web basé sur la blockchain et conçu pour « documenter, tracer et justifier » des caractéristiques de durabilité du carburant d’aviation durable. (Source : air-journal.fr)