Depuis le réouverture des vols vers la Chine et les débuts du conflit en Ukraine, les compagnies européennes sont fortement désavantagées par rapport à leurs concurrentes chinoises, ce qui ralentit la forte reprise annoncée. En France, une négociation de gré à gré est en cours pour encadrer la remontée des programmes sur fond de fortes attentes d’opérateurs touristiques. Le cabinet d’études spécialisé Cirium a pu remarquer que, durant le mois de mai 2023, seulement 1 320 vols sont programmés au départ de l’Europe vers la Chine continentale, ce qui équivaut à environ 400 000 sièges. Ce chiffre, même s’il est en très forte augmentation par rapport à mai 2022, où seulement 73 vols avaient été programmés entre l’Europe et la Chine, reste en retrait de 56 % par rapport à mai 2019, où 3 010 vols avaient été programmés entre l’Europe et la Chine, soit un total de 900 000 sièges. Le consultant OAG indique que l’offre en sièges proposés en avril 2023 entre la Chine et le reste du monde ne représentait quant à elle que 37 % de l’offre en sièges d’avril 2019, soit un total d’un plus de trois millions de sièges en 2023, contre près de 8,4 millions de sièges en 2019. Selon un autre cabinet de consulting, ForwardKeys, la capacité en sièges sur l’axe Europe-Chine reste inférieure de 73% à celle de 2019 sur les liaisons directes. Selon Nancy Dai, spécialiste Chine chez ForwardKeys, citée par le magazine Voyage d’Affaires, l’offre en sièges serait encore en retrait de 82% par rapport à 2019 entre la France et la Chine. (Source : air-cosmos.com)
C’est reparti. Depuis que le transport aérien a retrouvé plus ou moins son niveau de l’année historique 2019, le tout agrémenté d’une sérieuse augmentation des tarifs, on entend de nouveau revenir le refrain des rapprochements, fusions et autres accords stratégiques entre les compagnies aériennes. Le tout sous le prétexte que le contrôle d’un transporteur par un autre serait une source d’importants bénéfices, grâce aux miraculeuses synergies. Est-ce si vrai ? (Source : TourMag.com)