La tendance est générale. Les prix augmentent, et ceux des billets d’avion ne font pas exception. En Belgique, la hause en un an est notoire. Entre 15 et 25 %. "Voyager à Rome pour 20 euros, ce n’est plus possible. À moins que l’on s’y prenne trois mois à l’avance avec Ryanair", confie Anne-Sophie Snyers, CEO à la Belgian travel confederation. Les compagnies aériennes traversent un véritable Big-Bang dont elles n’ont encore qu’un avant-goût. Le secteur représente aujourd’hui 3,5 % des émissions de CO2. D’ici 2030, elles devront avoir baissé de 55 % avant d’atteindre la neutralité carbone dès 2050. "Cette transformation va entraîner une double peine sur les prix. Les taxes vont augmenter dans tous les pays. L’an dernier, la Belgique mettait déjà en place une taxe de 2 à 10 euros par billet selon la destination. Aux Pays-Bas, en France ou en Angleterre, ce type de taxe est également sur les rails, mais les montants sont bien plus importants. On les voit arriver de partout sur ce marché, et clairement cela ne va aller que croissant pour que chaque pays puisse atteindre ses objectifs.". Un second phénomène est en marche. Pour rendre le secteur plus vert, les compagnies aériennes mobilisent d’énormes moyens pour muter leur flotte. D’ici 2030, de nombreux appareils auront dû être remplacés. Là aussi, ces investissements se traduiront sur le prix des billets. "Certaines prévisions annoncent une croissance des prix peut-être jusqu’à 2050. (Source : moustique.be)