“La filière pourra engager dès 2023 la somme de 435 millions euros destinés exclusivement à la décarbonation dans le cadre de France 2030“, a annoncé le ministre délégué aux Transports Clément Beaune. “Cela doit permettre de répondre à l’objectif fixé par le Président de la République de produire un premier avion bas-carbone en France en 2030, de maintenir la dynamique enclenchée depuis 2020 dans le cadre du Plan de soutien à l’aéronautique et de permettre à la filière d’accélérer encore sur les projets de Recherche et Technologies indispensables à la décarbonation“, a-t-il détaillé dans son communiqué. (Source : air-journal.fr)
Le dernier indice mensuel des émissions de carbone de l’aviation publié par IBA, la principale société d’information et de conseil sur le marché de l’aviation, en association avec KPMG, classe French bee en tête au mois de juin et juillet 2022, avec 97,1 g de CO2 émis par siège et par mile. La compagnie actionne deux leviers, elle fait voler des Airbus A350, avions de dernière génération, consommant 25 % de carburant de moins que les Boeing 777. L’autre facteur est la densification de la cabine de l’A350-1000 qui accueille 480 passagers, à peine moins que les 489 passagers chez Emirates à bord du super jumbo A380 ou les 516 autrefois à Air France. Cela se traduit sur Paris-La Réunion par une consommation 25 % inférieure à celle des Boeing 777-300ER d’Air France ou d’Air Austral (55 tonnes de kérosène consommées contre 75). Rapporté au passager sur les 9 400 kilomètres du trajet, c’est 1,63 litre/100 km. En multipliant cette consommation par quatre pour comparer avec le transport automobile, on trouve peu de berlines affichant moins de 7 litres aux cent. (Source : lepoint.fr)