Premier jour d’interrogatoire pour la compagnie mercredi 9 novembre au tribunal correctionnel de Paris. À la barre le représentant d’Air France rejette toute forme de responsabilité dans le crash. Pendant près de cinq heures, Pascal Weil ancien pilote, instructeur d’Air France a répondu aux questions de la présidente et de ses assesseurs. Son propos est encore très feutré vis-à-vis de l’avionneur. Il y a bien quelques piques contre Airbus, mais encore à fleuret moucheté. Mais la vraie joute entre les deux sociétés commencera jeudi, lorsque l’avocat de l’avionneur posera ses questions au représentant de la compagnie aérienne. Un moment très attendu par les proches des victimes, seuls une vingtaine d’entre eux ont assisté à l’audience mercredi. (Source : francetvinfo.fr)
Ouest France : Crash du Rio-Paris : à la barre, le représentant d’Air France défend la formation des pilotes - Le représentant d’Air France a soutenu, ce mercredi 9 novembre 2022, à la barre que la formation et l’information des pilotes du Rio-Paris, qui s’est crashé le 1er juin 2009, n’étaient pas lacunaires.
Les enquêteurs indonésiens ont imputé jeudi le crash d’un Boeing 737-500 de Sriwijaya Air, dans lequel 62 personnes ont péri en 2021 au large de Jakarta, à un enchaînement de problèmes mécaniques et de négligences des pilotes. L’avion avait effectué un plongeon de près de 3000 mètres dans la mer au large de la capitale indonésienne, quelques minutes seulement après son décollage de Jakarta, le 9 janvier 2021. Dans son rapport final, le Comité national indonésien de la sécurité des transports (KNKT) a mis en évidence plusieurs facteurs ayant contribué au crash, notamment des problèmes mécaniques. Un dysfonctionnement du système d’accélération automatique de l’avion de ligne bimoteur l’a fait basculer sur le côté gauche, a indiqué le KNKT, dans un communiqué de presse. Mais avant de plonger, l’appareil, en service depuis 26 ans, avait fortement dévié de sa trajectoire. Les enquêteurs ont établi qu’un « manque de vigilance » de la part des pilotes les a empêchés de se rendre compte du changement de trajectoire, « ce qui a entraîné des actions de redressement inadaptées ». Dans leur rapport, les enquêteurs ont également mis en cause l’absence de réglementation et de directives officielles, pour expliquer le manque de compétences et de connaissances des pilotes pour réagir à de telles situations. (Source : lematin.ch)