Pour les voyagistes, les affaires ont repris depuis que le test PCR n’est plus obligatoire au retour d’un séjour à l’étranger, les commandes affluent. "Dès le mois de février, on était sur la même tendance que 2019 on a une très belle reprise, avec une activité équivalente à 2019", se réjouit Cathy Bou, responsable de l’agence de voyages. En 2019, selon les chiffres du ministère de la transition écologique, moins de 10% des français partent en vacances par la voie des airs. Mais ce chiffre a doublé en une décennie et l’avion est le mode de transport qui progresse le plus. "Cela crée des besoins que l’on avait pas avant, comme d’aller passer un week-end à Marrakech ou à Séville. On dit que les low cost ont démocratisé les voyages mais les chiffres, eux, montrent que c’est toujours la même classe moyenne supérieure qui prend l’avion, encore plus qu’avant" s’insurge Cathy Valat, membre du collectif "atterrissons d’urgence". (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Les acteurs de l’aérien et du voyage doivent donc redoubler d’effort, ensemble, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, et donc jouer un rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et puis, la pression des consommateurs et des pouvoirs publics monte, contre le secteur. Début mars, l’ONG Transport & Environment a appelé à limiter ou réduire les déplacements, en particulier les voyages d’affaires, en taxant davantage le secteur et en incluant les liaisons aériennes extra-communautaires dans les quotas d’émissions européens (ETS). Pour The Shift Project, le groupe de réflexion sur la décarbonation dirigé, l’Etat doit agir afin de réduire le trafic aérien. Greenpeace et nombre d’écologistes veulent interdire les vols quand un voyage en train de moins six heures existe. Greta Thunberg est loin d’être la seule à agiter le chiffon rouge. Le lobbying s’organise. Et, pour paraphraser Jean-François Rial, « des interdictions de voyager en avion, cela nous pend au nez ». C’est aussi les voyageurs et les salariés qui réclament des entreprises engagées – ce qui n’était pas le cas il y a 20 ans. Les nouvelles générations sont demandeuses, et n’oublient pas que la sobriété s’impose pour tendre vers un objectif fou : atteindre les 2 tonnes équivalent CO2 par personne à l’horizon 2050*, soit cinq fois moins qu’aujourd’hui. (Source : lechotouristique.com)
Un couvre-feu de minuit à 06H00 du matin entrera en vigueur vendredi à l’aéroport de Nantes-Atlantique jusqu’à nouvel ordre, ce qui signifie qu’aucun avion ne pourra atterrir ou décoller durant cette période, afin de réduire les nuisances sonores. La circulation des avions les plus bruyants sera en outre interdite entre 22H00 et 06H00 du matin, selon un arrêté ministériel publié début octobre au Journal officiel. « La mise en oeuvre de cet arrêté permettra de réduire les nuisances subies par les collectivités et populations concernées », a salué l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires. (Source : lefigaro.fr)