Un Boeing 777-300ER d’Air France en approche finale à Roissy-CDG, hier, est devenu incontrôlable près du sol, sauvé par une remise de gaz. Un tel incident provoque débriefings, analyses et enquêtes de la compagnie aérienne et de l’aviation civile. Outre les deux enregistreurs de vol (CVR, vocal, et DFDR, données), d’autres boîtes noires sur l’avion, propres à Boeing et au motoriste General Electric, vont être lues. Au sol, le fonctionnement de l’ILS 26R va être passé au crible (panne, brouillage ?). Quand les données seront disponibles, une reconstitution sera réalisée en simulateur de vol. Tant que la lumière ne sera pas faite, l’avion impliqué restera au sol. (Source : lepoint.fr)
Hier, le vol AF011 était en « finale », dernière étape de la phase d’approche, en descente dans l’axe de la piste, quand les pilotes se sont aperçus que l’appareil ne répondait plus aux commandes et déviait vers la gauche. L’avion se trouvait alors à 1 200 pieds d’altitude (environ 370 m) selon Air Journal, et a dû effectuer un « go around », une remise des gaz en urgence. Ce mercredi, le BEA annonce dans un communiqué ouvrir « une enquête de sécurité ». Il dépeint un « incident grave », avec une « instabilité des commandes de vol en finale, remise des gaz, dureté des commandes et oscillations de trajectoire ». Les données récupérées mardi et ce mercredi sont « en cours d’analyse », précise le BEA. (Source : leparisien.fr)