C’est un coup dur pour la communauté aéronautique et pour le secteur de la logistique qui l’avait fortement utilisé pendant la crise du Covid-19. Baptisé « Mriva ("Rêve" en ukrainien), l’avion cargo ukrainien Antonov-225, le plus gros avion du monde, bien plus grand que l’Airbus A380, a été détruit par des frappes russes près de Kiev. Cet appareil unique au monde avec ses six réacteurs, qui mesurait 84 mètres de long, pouvait transporter jusqu’à environ 250 tonnes de fret à une vitesse pouvant atteindre 850 km/h, était un véritable mythe dans le ciel mondial. Initialement construit dans le cadre des programmes aéronautiques soviétiques, notamment pour le transport de la navette spatiale Bourane, l’An-225 avait effectué son premier vol en 1988. Après la chute de l’Union soviétique au début des années 1990, il était resté plusieurs années sans activité avant de reprendre du service au début des années 2000 pour des vols cargo. Depuis, il était exploité par Antonov Airlines, un transporteur ukrainien pour des vols cargo à la demande. (Source : air-cosmos.com)
Parmi les sanctions contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine, le Conseil européen a décidé jeudi d’interdire l’exportation vers ce pays des avions, pièces et équipements de l’industrie aéronautique et spatiale. Le secteur aéronautique européen, qui a plusieurs partenariats avec la Russie, semble à ce stade affecté de façon marginale. “Nous nous conformerons à toutes les sanctions et à toutes les lois applicables dès qu’elles seront en vigueur“, a affirmé l’avionneur européen Airbus. Quelque 340 avions commerciaux Airbus (et aussi 230 hélicoptères civils) sont actuellement en service en Russie, notamment au sein de la compagnie nationale Aeroflot et des compagnies S7, Rossiya ou Ural Airlines. Mais Airbus ne dispose dans son carnet que d’un nombre limité d’avions commandés par des compagnies russes : 14 gros-porteurs A350 pour Aeroflot. Il dispose également en Russie d’un centre d’ingénierie où travaillent 200 salariés locaux et produit en collaboration avec l’allemand Liebherr et un partenaire russe des éléments de trains d’atterrissage et de commandes de vol. Le motoriste et équipementier Safran va également “appliquer toutes les décisions qui seront prises“, a déclaré son directeur général Olivier Andriès. Le groupe français emploie en Russie moins de 600 personnes, et le marché russe représente à peine 2% de son chiffre d’affaires. (Source : air-journal.fr)
Suite à la décision de la Haute Cour de Londres obligeant Airbus d’ici la prochaine audience le 4 avril 2022 à suspendre l’annulation du contrat, et donc la livraison des A321neo en question à d’autres clients, le transporteur basé à l’aéroport de Doha a demandé à cette même cour de rétablir la commande. Ou à défaut de lui attribuer des dommages et intérêts non précisés. (Source : air-journal.fr)