Smartwings a fait atterrir un de ses Boeing 737 MAX 8 en Antarctique, une première pour le monocouloir remotorisé, affrétée par Aircontact pour transporter des membres de l’Institut polaire norvégien jusqu’à leur base. Les pilotes ont dû suivre une formation spéciale pour se familiariser avec la région et la piste d’atterrissage. Tous les membres d’équipage ont suivi une formation de survie dans l’Arctique. L’équipage de Smartwings a selon un communiqué « reçu des rapports météorologiques continus et des mises à jour sur l’opérabilité de l’aéroport pendant le vol via une liaison de données et une communication téléphonique par satellite ». La piste de 3000 m recouverte de glace, construite sur un glacier à une altitude de 1232 mètres, est utilisée pour l’atterrissage et le décollage, l’épaisseur de la glace ayant été mesurée et analysée pour une éventuelle suspension de l’opération. « La surface a été spécialement préparée et la distance de freinage mesurée par l’Institut polaire norvégien avant l’opération, pour permettre le décollage et l’atterrissage conformément à la réglementation et aux normes des constructeurs aéronautiques en gardant toutes les marges de sécurité ». (Source : air-journal.fr)
La FAA prévoit de publier une consigne de navigabilité le 27 janvier qui limitera les opérations des variantes actuelles des Boeing 777 et 747-8 dans les aéroports où les notams identifient la présence d’interférences en bande C 5G. La consigne concerne 336 avions aux États-Unis et 1 714 dans le monde. Elle ne s’applique pas aux atterrissages dans les aéroports où la FAA a déterminé que les altimètres des avions sont sûrs et fiables dans l’environnement de la bande C 5G. Cela ne s’applique pas non plus aux aéroports où les sociétés de télécommunications américaines Verizon et AT&T n’ont pas déployé la 5G. Mercredi, la FAA avait approuvé au moins 20 modèles d’altimètres radar à utiliser dans les aéroports proches des tours cellulaires où AT&T et Verizon prévoient d’activer la bande C 5G, permettant à 90% de la flotte commerciale américaine d’effectuer des atterrissages par faible visibilité dans ces aéroports. . La liste des modèles d’avions de la FAA qui utilisent des altimètres autorisés comprend les modèles Boeing 717, 737, 747, 757, 767 et MD-10/-11 et les modèles Airbus A300, A310, A319, A320, A330, A340, A350 et A380. (Source : ainonline.com)
Aux États-Unis, plusieurs compagnies craignent les potentiels effets négatifs du déploiement de la technologie d’internet mobile ultrarapide 5G autour des aéroports. La France est-elle concernée ? Éléments de réponse avec Gilles Brégant, directeur général de l’Agence nationale des fréquences. (Source : ouest-france.fr)