Le procureur de la République de Mont-de-Marsan, a déclaré que le copilote aurait été "pris d’un épisode délirant" avant de sauter de l’appareil. L’audition du pilote semble confirmer cette version. Il raconte que l’élève a tenu des propos incohérents, avant d’évoquer son souhait d’écraser l’avion dans l’océan. Le procureur précise qu’une "sorte de lutte" a éclaté au-dessus du Bassin d’Arcachon : le copilote voulait prendre le manche de l’avion des mains de l’instructeur. L’élève, déterminé à mourir, a ouvert le cockpit pour se jeter à l’eau "à une cinquantaine de mètres d’altitude. Son corps, rejeté par l’océan, a été retrouvé mercredi matin sur une plage du centre d’essais de missiles des Landes. L’instructeur s’est ensuite posé en urgence sur la plage de Biscarosse vers 17 heures 30, indemne, mais "en état de choc". L’enquête ouverte pour "recherches des causes de la mort" est confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens de Biarritz. Les enquêteurs vont notamment exploiter les enregistrements des conversations à bord du cockpit. (Source : ladepeche.fr)
Des employés liés au géant américain Boeing ont fait état de pressions exercées par l’avionneur sur des questions de sécurité, devenues un enjeu crucial après plusieurs accidents mortels, a indiqué la FAA dans une lettre. Les personnes en question font partie de l’unité ODA précise le régulateur, un acronyme faisant référence à une procédure adoptée en 2005 sous la pression du lobby aéronautique, permettant à Boeing de choisir les ingénieurs devant inspecter ses avions. (Source : lefigaro.fr)