"Il faudra bien que la transition énergétique et écologique soit financée pas seulement par les compagnies aériennes ou les énergéticiens, mais aussi par l’ensemble de la chaîne, y compris les clients", a insisté le patron de Total. "Il ne faut pas rêver : croire que l’on fera cette transition énergétique et écologique sans impact, que cette énergie sera au même coût, c’est un Graal, on en est loin", a lancé Patrick Pouyanné lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Roissy, aux côtés des dirigeants d’Air France, du gestionnaire ADP et du ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. Cet aréopage était réuni en personne, une première depuis le début de la crise sanitaire, pour l’avitaillement d’un Airbus A350 flambant neuf avec 16% de carburant d’aviation durable produit par Total dans ses usines françaises. Ce plein a permis au vol vers Montréal (Canada) d’éviter de rejeter 20 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, soit 15% des émissions de ce vol.(Source : laprovence.com)
Air France-KLM, Total, Groupe ADP et Airbus ont joint leurs efforts pour réaliser le premier vol long-courrier avec du carburant aérien durable (1), ou SAF, produit en France. Le vol Air France 342 a décollé hier à 15h40 de Paris-Charles de Gaulle à destination de Montréal en emportant pour la première fois dans ses réservoirs du carburant aérien durable produit par Total dans ses usines françaises. Ce vol concrétise l’ambition commune des quatre groupes de décarboner le transport aérien et de développer une filière française de production de carburants aériens durables, prérequis indispensable à la généralisation de leur utilisation dans les aéroports français.(Source : airfranceklm.com)
Polluante, bruyante ou réservée à une élite, l’aviation de loisir en France, dans un climat d’aéro-bashing, commence à subir des critiques acerbes et souvent infondées. Structurée par un tissu associatif, elle est pourtant un symbole de réussite en matière de démocratisation de la pratique de l’aviation. Aujourd’hui les malentendus sont nombreux à son égard, et fragiliser ce pilier qu’elle représente comporte un risque important pour toute la filière aérospatiale française ou européenne. Toucher ce terreau fertile c’est altérer notre capacité à créer l’aviation de demain.(Source : portail-ie.fr)