Une « anomalie » a été détectée sur les automanettes du Boeing de Sriwijaya Air qui s’est abîmé au large de l’Indonésie le mois dernier, selon les enquêteurs qui ont publié mercredi un rapport préliminaire encore prudent sur les causes du crash. « L’automanette de gauche était trop en arrière tandis que la droite ne bougeait pas du tout, elle était coincée », a expliqué le responsable. « Mais qu’est-ce qui a causé cette anomalie? Nous nous ne pouvons pas encore tirer de conclusions ». Les documents de maintenance de l’avion montrent que les automanettes avaient été signalées comme défectueuses et réparées à deux reprises en janvier avant l’accident, ont indiqué les enquêteurs.(Source : lefigaro.fr)
Hier, en fin d’après-midi, un hélicoptère civil Bell JetRanger s’est crashé vers 17 h 20 alors qu’il était en approche à l’est de l’altiport de Courchevel. Sur les cinq personnes présentes à bord, on déplore le décès de deux vacanciers. Le pilote, polytraumatisé mais conscient, a été héliporté vers le CHU de Grenoble. Moins touchés, les deux autres passagers ont été hospitalisés à Albertville. L’appareil privé avait décollé à 15 h 41, heure donnée par l’agent AFIS qui officie à la tour de contrôle et donne des informations (météo, trafic) aux aéronefs partant, arrivant ou transitant à Courchevel. Néanmoins, les enquêteurs du BEA du Bourget, qui vont reconstituer le drame dès aujourd’hui, vont écouter les conversations échangées par radio entre la tour de contrôle et l’hélicoptère, s’il y en a. Ces dialogues sont systématiquement enregistrés. Ils seront également mis à la disposition de la gendarmerie des transports aériens venue de Lyon, qui conduit l’enquête judiciaire. On pourra savoir si le pilote de l’hélicoptère a fait part de problèmes techniques, s’il a négocié une approche directe, etc.(Source : lepoint.fr)
Selon trois chercheurs en gestion, le crash du vol AF447 Rio-Paris de juin 2009 est une illustration tragique d’un excès de confiance dans la machine. Ils analysent, pour ce faire, des rapports d’experts et les enregistrements des boîtes noires. Voici leurs conclusions.(Source : lepoint.fr)