Le gouvernement doit annoncer mardi un plan d’aide de l’ordre de 10 milliards d’euros pour le secteur aéronautique frappé de plein fouet par la crise du coronavirus, rapportent Les Echos dans leur édition datée de lundi. Ce plan mêle "des mesures générales en faveur de l’emploi et de l’obtention de crédits, à des mesures plus spécifiques, comme la création d’un fonds d’investissement dédié à la consolidation de la filière et un nouveau plan de soutien à l’innovation et à la recherche", écrit le quotidien économique.(Source : challenges.fr)
Airbus menace de poursuivre en justice les compagnies aériennes qui ne décrochent pas le téléphone pour négocier l’étalement des paiements ou des livraisons. L’avionneur voudrait d’autre part que l’Europe étudie une prime de conversion pour accélérer le remplacement des avions les plus anciens.(Source : air-journal.fr)
Airbus a assemblé et livré 24 appareils (18 A320neo, 2 A220 et 4 A350) au cours du mois dernier (pour comparaison, il avait effectué 81 livraisons en mai 2019). Du 1er janvier au 31 mai 2020, l’avionneur a enregistré des commandes brutes totalisant 365 appareils, mais a subi 66 annulations -principalement au premier trimestre au début de la propagation du coronavirus-, ce qui donne au final des commandes nettes de 299 appareils. Toujours sur la période janvier-mai, il a livré 160 appareil. (Source : air-journal.fr)
Les tronçons du dernier exemplaire de l’Airbus A380 ont quitté l’usine de Saint-Nazaire pour rejoindre Toulouse en vue de l’assemblage final. (Source : ladepeche.fr)
Airbus Hélicoptères s’attend à une baisse « sensible » des commandes liée à la pandémie du coronavirus, a indiqué son président, Bruno Even, dans un entretien publié samedi par le quotidien La Provence. « Il va y avoir une très forte baisse des commandes des clients privés qui face à l’incertitude mettent leurs projets en suspens et des clients étatiques qui retardent leurs investissements », déclare M. Even. « On s’attend à une baisse sensible mais l’impact se ressentira sur les années 2021, 2022, 2023 », ajoute-t-il.(Source : lefigaro.fr)
Capitale européenne de l’aéronautique et du spatial, Toulouse pourrait être durement touchée par l’effondrement du trafic aérien mondial provoqué par la pandémie de coronavirus. Derrière Airbus, qui a déjà réduit sa cadence de production de 30%, toute une filière redoute les conséquences en cascade sur l’emploi et un possible "syndrome Détroit". Ce secteur représente 110.000 emplois dans la région, la sous-traitance à elle-seule, 86.000 emplois et les achats d’Airbus auprès des entreprises locales, 5 milliards d’euros. "Nos prévisions portent sur une baisse des achats de l’avionneur de 50% en 2020, d’un tiers en 2021 et de 25% l’année suivante. Si on réduit l’activité de 50%, c’est autant d’emplois qui se trouvent menacés, soit 40.000 emplois directs et autant d’emplois indirects", s’inquiète le président de la CCI régionale.(Source : latribune.fr)