L’aérien est un secteur de connectivité. Ce qui implique que quelles que soient les mesures sanitaires prises au départ des vols, une harmonisation au niveau international demeure nécessaire. « Nous travaillons avec les pays voisins car si nous prenons un cadre de mesures qui n’est pas harmonisé, nous ne reprendrons pas le trafic de manière satisfaisante », a indiqué Jean-Baptiste Djebbari. La question du port obligatoire se pose, et il est très probable qu’il le soit » à l’intérieur d’un avion. Il faut organiser les salles d’attente (...) tout le trajet dans un aéroport doit présenter une sécurité sanitaire (...) le maître mot dans les transports, c’est la restauration de la confiance ».(Source : lefigaro.fr)

L’IATA a revu à la hausse ses prévisions de pertes en 2020 pour le transport aérien en Europe comme en Afrique, en raison de la pandémie. En France, la crise entrainerait la perte de 80 millions de passagers, de 14,3 milliards de dollars pour l’économie, et menacerait 392.500 emplois. Le ton de l’IATA n’est pas plus optimiste pour l’Afrique, où les compagnies aériennes de la région pourraient perdre 6 milliards de dollars de revenus passagers par rapport à 2019, soit 2 milliards de plus que prévu au début du mois. Les pertes d’emplois dans l’aviation et les industries connexes pourraient atteindre 3,1 millions de salariés : cela représente la moitié des 6,2 millions d’emplois liés à l’aviation dans la région.(Source : air-journal.fr)

Le trafic aérien chinois se rétablit de manière stable depuis fin février. Le nombre quotidien de passagers aériens a atteint 458.300 en mars, en hausse de 69,8% par rapport à février, selon l’Administration de l’aviation civile de Chine, en avril, en date de mardi, le nombre quotidien de passagers a augmenté à 494.400, en hausse de 7,9% par rapport à mars, atteignant un tiers du niveau de la même période l’année dernière.(Source : french.china.org.cn)

Le trafic aérien au Moyen-Orient et en Afrique du Nord va diminuer au moins de moitié en 2020 à cause de la pandémie de coronavirus, a indiqué jeudi un responsable de l’IATA. L’association a indiqué que le trafic allait reculer d’au moins 51% par rapport à l’année précédente, causant une perte de 24,5 milliards de dollars aux compagnies de la région et menaçant quelque 1,2 million d’emplois, soit la moitié des emplois locaux pour cette industrie.(Source : journal-aviation.com)

La société Airports of Thailand a annoncé jeudi de nouvelles mesures aux compagnies aériennes et aux commerces présents dans ses six aéroports pour atténuer l’impact de la baisse du nombre de vols et de passagers causée par les mesures destinées à contrer l’épidémie de coronavirus. AOT a annoncé une réduction de 50% des loyers, des droits d’aérogare et d’atterrissage, d’avril à décembre pour les compagnies aériennes et les enseignes locataires et s’attend à un recul de 53% du nombre de passagers sur l’exercice 2020 qui se termine en septembre.(Source : lepetitjournal.com)

La structure sera mise en liquidation ordinaire, dans l’attente d’une nouvelle solution avec des investisseurs privés. Cette décision, qui sera formalisée la semaine prochaine lors d’une assemblée des actionnaires, n’équivaut cependant pas à une faillite, a-t-il souligné. Elle permettra la poursuite d’une activité minimale de l’aéroport.(Source : 24heures.ch)

Très lourdement impacté par la crise, avec une chute de 99% du trafic, l’aéroport Marseille Provence travaille sur une reprise du trafic réduite dès la fin du confinement. Le trafic est passé de 30.000 passagers par jour à seulement 300. Des 150 vols quotidiens, il n’en reste plus que 5. La plupart se font vers la Corse dans le cadre de la continuité territoriale opérée par Air Corsica, et un vol quotidien vers Paris L’activité cargo était encore soutenue en mars (- 25,8%), mais elle a chuté en avril (-50%). Alors que l’aéroport espérait plus de 10 millions de passagers en 2020, il est contraint de diviser par deux cette ambition. Les prévisions de trafic restent sombres avec une reprise qui pourrait s’étaler jusqu’en 2021 voire 2022 dans les pires scenarii. A titre d’exemple, l’aéroport anticipe une chute du trafic de 75% en juin, alors que le confinement devrait être terminé.(Source : frequence-sud.fr)

Le deuxième vol de continuité territoriale en provenance de Paris Charles De Gaulle a atterri hier matin avec à son bord 25 passagers et 120 m³ de fret médical. Le secrétaire général du haut-commissariat, Éric Requet a cependant précisé que “si on arrive à dégager des places, on pourrait envisager le retour des résidents”, en ne manquant pas de rappeler qu’à ce jour, “on n’arrive pas à ramener tout le fret médical dont nous avons besoin pour soigner notre population”.(Source : tahiti-infos.com)

Durant huit ans, Franck Goldnadel a été à la tête de l’aéroport Roissy CDG. Dorénavant,au sein d’Edeis, il gère 19 aéroports répartis sur le territoire français. Interview.(Source : lechotouristique.com)

Le gouvernement italien prendra en juin le contrôle total d’Alitalia, que la crise du coronavirus a poussé à la faillite, a annoncé jeudi le ministre de l’Industrie, Stefano Patuanelli.(Source : lefigaro.fr)

  Journal de l’aviation : Rome compte sur les déboires du monde aérien pour sauver Alitalia - Le gouvernement italien entend constituer en juin une nouvelle société publique pour sauver la compagnie aérienne Alitalia et veut la relancer en tirant profit de la crise touchant aussi ses concurrentes, du fait de l’épidémie de coronavirus. La compagnie, qui sera au moins dans un premier temps nationalisée, devrait disposer d’une flotte de plus de 90 appareils contre 113 actuellement,

Luftfahrgesellschaft Walter (LGW), ancienne filiale du groupe Lufthansa, a déposé son bilan, n’ayant aucune perspective économique en raison de la pandémie de coronavirus.(Source : air-journal.fr)

IAG chercherait à réduire la facture d’un milliard d’euros sur laquelle il s’était entendu pour racheter la compagnie aérienne Air Europa, aujourd’hui mise à mal par la pandémie de Covid-19.(Source : air-journal.fr)

Ce vendredi 24 avril, au moyen de son ATR 72-500, la compagnie opéra ce vol qui décollera de Tananarive à 15h00 heure locale pour une arrivée prévue à La Réunion à 17h20.En collaboration avec l’Ambassade de France à Madagascar, des masques seront distribués à l’ensemble des passager, qui devront à leur arrivée à La Réunion, et selon les décisions gouvernementales, respecter une quartorzaine stricte. (Source : zinfos974.com)

Thai Airways vient de demander un prêt de 2,2 milliard de dollars auprès du gouvernement thaïlandais. L’argent, s’il était octroyé, serait juste suffisant pour « sortir le transporteur du marasme jusqu’en octobre »..(Source : businesstravel.fr)

Au terme de l’audition des principaux dirigeants d’Air France, les sénateurs de la Commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable appellent à un retour de l’Etat stratège.(Source : air-cosmos.com)

La polémique enfle en Outre-mer sur l’augmentation des prix du fret de la compagnie Air France, la seule à maintenir des rotations avec les Antilles et la Guyane pendant la crise du coronavirus, que beaucoup jugent trop élevés. Le surcoût est tel que la grande distribution n’a plus recours au fret aérien et se repose désormais entièrement sur la production locale et le fret maritime. (Source : lefigaro.fr)

Lufthansa va voir ses réserves financières fondre « nettement » dans les « prochaines semaines » et mène du coup des « discussions intenses » avec les gouvernements d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique et de Suisse, où il est implanté, pour des aides financières diverses « afin d’assurer rapidement une solvabilité durable », écrit-il dans un communiqué. Le groupe allemand espère finaliser la semaine prochaine avec les pouvoirs publics un plan de sauvetage qui pourrait atteindre les 10 milliards d’euros.(Source : lefigaro.fr)

La FNAM alerte l’Etat sur la situation financière extrêmement difficile des compagnies aériennes. Elle demande le soutien de l’Etat Elle se dit "ulcérée" par les pratiques de certaines compagnies en temps de crise et pointe du doigt Ryanair "basées hors du territoire français, ne s’acquittant d’aucune fiscalité en France et faisant échapper à la moindre occasion leurs salariés aux règles sociales françaises". Elle dénonce également la stratégie de reprise d’activité de la low cost et ses annonces de tarifs "prédateurs" à 1 euro. (Source : tourmag.com)

C’est un communiqué fort mais sans doute nécessaire que la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande a partagé ce matin. Rappelant que « les compagnies françaises se sentent citoyennes et pleinement responsables tant sur le plan social qu’environnemental », la fédération exprime sa colère contre la pratique de certaines compagnies. Des compagnies « dont Ryanair, basées hors du territoire français, ne s’acquittant d’aucune fiscalité en France et faisant échapper à la moindre occasion leurs salariés aux règles sociales françaises. La fédération insiste sur le fait que tirer toujours plus les prix vers le bas impose de facto « un modèle social et environnemental désastreux aux dépens des compagnies françaises, de leurs salariés et du climat ». C’est pourquoi la Fnam appelle les autorités françaises et européennes à mettre en place de manière urgente les conditions réglementaires en France et en Europe d’une concurrence équitable et vertueuse.Source : lechotouristique.com)

Après avoir fait le constat que près de 80% des principales compagnies aériennes analysées ne respectent pas la réglementation, l’UFC Que choisir met aujourd’hui en demeure 57 d’entre elles de respecter le droit de leurs clients. A défaut de réaction, l’UFC-Que Choisir n’hésitera pas à engager toute action nécessaire pour que ces droits soient pleinement respectés par les compagnies. Afin de faciliter les démarches des passagers à qui les compagnies ont adressé un avoir sans leur consentement, l’UFC-Que Choisir met à leur disposition un modèle d’email afin de réclamer le respect de leurs droits. (Source : tourmag.com)

Le principal syndicat de pilotes français a publié le 23 avril 2020 une tribune appelant les pouvoirs publics à ne plus écouter les divers groupes de pression, particulièrement écologiques, et à « ne pas perdre de vue le sens des priorités et des urgences » : sauver les compagnies aériennes, reconnues indispensables notamment pour le rapatriement des Français ou le transport de matériel médical. « Et quelle musique entend-on aujourd’hui en France face au drame humain en train de se jouer ? Des réticences à intervenir, des exigences de conditionnement de l’aide à l’amélioration des performances écologiques ; des pressions de groupes d’influence environnementaux sur les députés lors du vote du projet de loi de finance rectificative 2020 ; un Haut Conseil du Climat qui publie un rapport ouvertement hostile au transport aérien, sans daigner prendre un pas de recul ».(Source : air-journal.fr)

Boeing pourrait supprimer quelque 7000 emplois dans sa division Avions commerciaux, durement touchée par la pandémie de Covid-19 et les déboires de son 737 MAX. Chez Airbus à Hambourg, le troisième et denier A380 de All Nippon Airways s’est montré au grand jour jeudi, le temps d’un taxi check. Sa livraison initialement prévue en avril a été reportée de six mois selon ANA ; les trois superjumbos sont destinés à la route entre sa base à Tokyo-Narita et l’aéroport de Honolulu-Daniel K. Inouye.(Source : air-journal.fr)

Interrogé sur Europe 1, le directeur général de Safran, Philippe Petitcolin, s’est livré à un état des lieux de cette entreprise qui emploie 45 000 personnes en France, dont près de 5000 sur le site de Paris-Villaroche. A la question de savoir ensuite s’il allait falloir restructurer et licencier, le directeur général a indiqué : « aujourd’hui, nous profitons des mesures que les gouvernements français et internationaux proposent. Pour l’instant nous n’y sommes pas obligés, nous avons recours aux mesures disponibles. On verra après, selon les mesures de moyen et de long terme qui seront adoptées, mais ce n’est pas impossible ».(Source : lemoniteur77.com)

Plusieurs compagnies aériennes qui avaient cessé de voler dans le ciel thaïlandais vont reprendre leurs vols intérieurs le 1er mai en Thaïlande, mais l’Autorité de l’aviation civile leur a cependant imposé des mesures obligatoires de prévention. Les compagnies seront notamment tenues de laisser des sièges vides dans chaque rangée pour assurer une distance acceptable entre les passagers. Aucune nourriture ou boisson ne devra être servie durant le vol. Les passagers devront être munis de leur propre masque et devront le porter dans l’avion. Il leur sera interdit d’apporter leur propre nourriture à bord. L’équipage en cabine devra également porter le masque doublé d’une visière de protection ainsi que des gants pendant toute la durée du vol.(Source : lepetitjournal.com)

L’Indonésie annonce qu’elle interdit temporairement les voyages aériens nationaux et internationaux à compter du vendredi 24 avril pour empêcher la propagation de la pandémie de Covid-19. L’interdiction sera en vigueur jusqu’au 1er juin.(Source : deplacementspros.com)

Le PDG Augustin de Romanet plaide pour un « habeas corpus » sanitaire. En cas de « généralisation de tests, rapide et accessible », Augustin de Romanet se dit favorable à l’idée de « tester les passagers avant leur envol ». (Source : lefigaro.fr)

United Airlines annonce la mise en place des mesures de distanciation sociale sur ses vols, afin de minimiser les contacts entre les passagers et le personnel de cabine,d’ici fin avril, ces changements de politique de sièges resteront en vigueur jusqu’au 31 mai.(Source : businesstravel.fr)

C’est un jugement sans appel rendu en cassation dans l’affaire opposant Air Austral à son ancien pilote David Rocher. La cour a en effet rejeté mardi le pourvoi de ce dernier sur le jugement rendu en décembre 2018, qui condamnait Air Austral à ne le verser que 20 000 euros au lieu des 7 millions qu’il réclamait. Il devra indemniser Air Austral à hauteur de 2 500 euros sur le fondement de l’article 618-1 du code de procédure pénale.(Source : zinfos974.com)

Distanciation sociale, pass plage, cabines en plexiglas… Différentes mesures ou projets fleurissent pour permettre l’accès aux plages malgré la menace du Covid-19. En raison de la crise sanitaire actuelle, les Français vont-ils passer leurs vacances en France cet été ? C’est la question posée dans le cadre d’un sondage* aux personnes qui avaient initialement prévu de séjourner à l’étranger, soit 22% de l’échantillon. 46% répondent plutôt par l’affirmative (« certainement » ou probablement »), contre 18% par la négative, alors que 36% ne savent pas encore. S’ils séjournent effectivement en France, ce sera majoritairement à la mer (à 61%), plutôt qu’à la montagne (20%) ou à la campagne (16%).(Source : lechotouristique.com)

Dans un monde post-confinement, où le Covid-19 agirait comme une épée de Damoclès sur les déplacements, la bataille risque d’être acharnée entre le ferroviaire et l’aérien pour attirer les futurs voyageurs, notamment sur les liaisons relativement courtes. Une analyse détaillée de l’UBS – Union des Banques Suisses – prévoit que la croissance du transport aérien mondial pour la décennie 2018-2028 pourrait de fait diminuer de 10 % par rapport aux prévisions d’avant l’épidémie de coronavirus, en grande partie en raison d’une accélération des transferts de voyageurs de l’avion au train à grande vitesse. une enquête menée par UBS Evidence Lab auprès de 1 000 personnes dans quatre pays européens et en Chine suggèrent que les voyageurs de loisirs accepteraient des trajets de cinq à six heures de train tandis que les voyageurs d’affaires européens accepteraient désormais des trajets de quatre heures au lieu des deux à trois heures acceptées jusqu’à présent.(Source : voyages-d-affaires.com)