Compagnies aériennes
Prévoyant une reprise très lente, le groupe Lufthansa va se séparer d’une quarantaine d’avions, dont de nombreux gros-porteurs comme l’A380. Selon des analystes, Lufthansa a indiqué qu’il ne s’attendait pas à un retour de la demande au niveau de 2019 d’ici quatre à cinq ans. Selon nos informations, le groupe estime que la situation actuelle pourrait durer jusqu’à fin septembre et que le "ramp up" à partir d’octobre permettrait de remettre en service entre 25% et 75% (au mieux) de la capacité d’ici à décembre.(Source : latribune.fr)
Le Conseil d’Administration de la compagnie Lufthansa a décidé de prendre des mesures de grande envergure pour réduire la capacité de ses opérations aériennes à long terme, alors que la compagnie estime qu’il faudra des mois avant que les restrictions mondiales sur les voyages soient complètement levées, et des années avant que la demande mondiale ne revienne aux niveaux d’avant crise.(Source : journal-aviation.com)
Aérobuzz : Lufthansa Group redémarrera avec une flotte réduite - Le groupe allemand est l’un des premiers à annoncer les mesures prises pour faire face à une reprise lente de l’activité. La réduction de la flotte de toutes les compagnies de Lufthansa Group est au programme.
Face à la pandémie de coronavirus, le groupe Lufthansa a annoncé la fermeture de sa filiale low cost Germanwings, le départ de 42 avions sur les 763 dont six Airbus A380, et de nouvelles mesures sur l’emploi notamment chez Brussels Airlines. Et pour l’après-crise, il envisage une baisse significative du nombre de vols. Les syndicats sont déjà vent debout.(Source : air-journal.fr)
Les informations selon lesquelles Air France-KLM pourrait avoir besoin d’une ligne de crédit de six milliards d’euros pour faire face à la crise du coronavirus sont réalistes, a jugé mercredi le secrétaire d’Etat français aux Transports. "C’est a peu près ces horizons financiers. C’est en discussion. Vous annoncez un volume qui n’est pas irréaliste, donc je peux le confirmer", a déclaré Jean-Baptiste Djebbari sur l’antenne de LCI.(Source : latribune.fr)
La situation actuelle bouleverse toute l’organisation du transport aérien, sans compter celle de tout notre système économique. C’est ainsi que les compagnies aériennes ont créé des groupes gigantesques pour contrôler un maximum de marchés...La grande leçon à tirer de la situation actuelle est que les États ne laisseront pas tomber leurs compagnies nationales et que pour ce faire, ils sont disposés à les racheter, quitte à faire exploser les groupes auxquelles elles appartiennent. (Source : tourmag.com)
L’avenir des compagnies aériennes américaines est incertain : elles sont engagées dans des négociations périlleuses avec le gouvernement fédéral, qui est déterminé à prendre des participations dans leur capital en échange de son aide financière pour éponger les pertes dues au coronavirus. Un bras de fer se joue en coulisses entre des dirigeants de l’aérien et le Trésor, chargé de répartir les 2.200 milliards de dollars du plan d’aide économique promulgué fin mars par Donald Trump, d’après des sources industrielles.(Source : journal-aviation.com)
L’antenne : États-Unis : la discussion avec les compagnies aériennes avance "très vite" - Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a assuré mardi 7 avril que l’administration travaillait à un accord avec les compagnies aériennes et avançait "très vite" pour fixer les contreparties à l’aide financière qui doit leur permettre de traverser les turbulences liées à la crise du coronavirus. "Nous rencontrons tous les conseillers des compagnies aériennes cette semaine", a déclaré Steven Mnuchin.
SAS indique ce mardi que son trafic passagers en mars a chuté de près de 60% par rapport au même mois il y a un an. La compagnie a ainsi déclaré n’avoir transporté que 995.000 passagers au cours du dernier mois, contre 2,5 millions de passagers en mars 2019.(Source : tradingsat.com)
Face au Covid-19, le fret aérien se mobilise. Des avions à passagers sont transformés en freighters ou mis sur le marché des charters fret. Les divisions cargo des transporteurs refondent leurs plans de vols et créent des ponts aériens. Plusieurs aéroports adaptent aussi leurs capacités. (Source : lantenne.com)
Ethiopian Airlines, la première compagnie aérienne d’Afrique, a déjà perdu un demi-milliard de dollars et fermé la plupart de ses lignes passagers depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus, et s’est tournée, pour atténuer cet impact, vers les vols charter et fret, a annoncé mardi 7 avril son PDG.(Source : lantenne.com)
Une société privée malaisienne a présenté une offre de 2,5 milliards de dollars pour racheter intégralement la holding possédant la compagnie aérienne Malaysia Airlines. L’unique actionnaire, le fonds souverain Kazanah Nasional BhD, est sceptique sur sa réalité financière, surtout en pleine pandémie de coronavirus.(Source : air-journal.fr)
Korean Air a annoncé la mise en congé de 70% de ses 19.000 employés en raison de la crise liée à la pandémie de coronavirus. La majorité de son personnel sera mise en congé pour six mois à compter du 16 avril en réponse à la "détérioration des conditions commerciales", a déclaré Korean Air dans un communiqué. Conformément aux usages en Corée du Sud, les employés percevront 70% de leur salaire habituel, dont la majeure partie - jusqu’à 90% selon certaines sources - sera financée par un plan gouvernemental en faveur des entreprises nécessitant un soutien financier.(Source : air-journal.fr)
Un premier vol de la continuité territoriale affrété par l’État et opéré par la compagnie Air Tahiti Nui s’est envolé mardi en direction de Paris. Cent quatre-vingts passagers, principalement des touristes, ont pu embarquer à bord. Au retour, l’avion embarquera notamment du fret médical, sanitaire et pharmaceutique. (Source : tahiti-infos.com)
L’État se tient prêt à renflouer le capital d’Air France et de Renault face à la crise du coronavirus, a indiqué mercredi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. « Je vais être très bref, tout est possible, tout est envisageable, tout est prêt », a déclaré Bruno Le Maire à la sortie du conseil des ministres.(Source : lefigaro.fr)