Un Boeing 737 de la compagnie aérienne américaine Southwest a connu, mardi 17 avril, peu après son décollage de New York une défaillance de moteur, qui a brisé un hublot et fait un mort parmi les passagers, a annoncé l’organisme fédéral de la sécurité des transports. Au vu des images de l’appareil après son atterrissage en urgence à l’aéroport de Philadelphie, des morceaux du moteur – de type CFM-56,(Source : le monde.fr)
Air et Cosmos : Explosion non contenue d’un moteur CFM56-7B - Un Boeing 737-700 de Southwest Airlines a été contraint à une descente d’urgence après que l’explosion non contenue d’un des CFM56-7B ait percé le fuselage et un hublot, générant une dépressurisation brutale, ainsi qu’une victime.
— Air et Cosmos : Deuxième explosion moteur pour Southwest Airlines - C’est la deuxième fois que Southwest Airlines est confrontée à une explosion moteur non contenue d’un de ses CFM56-7B. Le premier accident a eu lieu en août 2016 sur un vol entre La Nouvelle Orléans et Orlando. La FAA avait émis une consigne de navigabilité demandant aux compagnies aériennes exploitant des Boeing 737-700 propulsés par certaines versions du CFM56-7B de mener des inspections précises et minutieuses.
Le Point : SouthWest : la fiabilité du réacteur français en cause après un accident mortel - Le moteur impliqué est un CFM56-7B24, fruit de la coentreprise CFM International associant General Electric et Safran Aircraft Engines (ex-Snecma). Aussi des ingénieurs de Safran et des enquêteurs du BEA du Bourget sont-ils partis aux États-Unis rejoindre l’équipe du NTSB et les experts de l’avionneur Boeing et du motoriste General Electric. C’est le réacteur le plus produit dans le monde, avec plus de 32 000 moteurs toutes versions confondues, dont celles de l’Airbus A320 ou de l’avion chinois Comac C919. Le premier souci des enquêteurs est d’identifier si une défaillance comparable est susceptible de se reproduire. Dans l’affirmative, cela pourrait entraîner une révision immédiate des moteurs, voire une immobilisation des avions. Les processus de maintenance de SouthWest peuvent être concernés. Les experts vont aussi essayer de comprendre pourquoi cette rupture de pale n’a pas été contenue, comme le prévoit la certification.
La FAA va limiter les durées de vol ETOPS de certains Boeing 787-8 et -9 motorisés par les Rolls-Royce Trent 1000, en les abaissant de 330 à 140 minutes. A cette fin, une consigne de navigabilité va être publiée le 17 avril en réponse au rapport de Rolls-Royce stipulant que les vols prolongés à poussée maximale pourraient entraîner une casse moteur avant que l’appareil concerné ne rejoigne l’aéroport alternatif.(Source : air-cosmos.com)