Sachant que le dernier réveil du volcan islandais, en 1821, s’était traduit par 13 mois d’éruptions par intermittence, les scientifiques n’excluent pas de nouvelles perturbations tandis que les économistes divergent sur leurs conséquences, entre pertes colossales et adaptation. Les effets d’une éruption prolongée pourraient s’avérer dévastateurs pour l’industrie du voyage et du tourisme, qui représente jusqu’à 5% de la richesse créée en Europe. Pour l’analyste économique Vanessa Rossi, il suffirait d’une baisse d’un cinquième du nombre de voyageurs pour réduire à néant les espoirs de reprise économique de l’Union européenne en 2010. L’effet boule de neige pourrait coûter un à deux points de PIB. (Source : LeFigaro.fr)

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Selon les estimations de l’IATA, les six jours de crise, conséquence de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll ont occasionné une perte de revenus de 1,7 milliard de dollars. Lorsque le trafic était au plus mal, du 17 au 19 avril, les pertes ont atteint 400 millions de dollars par jour. L’IATA ajoute que l’impact de la fermeture de l’espace aérien d’une grosse moitié nord de l’Europe a affecté 29% du transport aérien mondial et touché 1,2 million de passagers par jour. (Source : Aerocontact)

Air France estime ses pertes à 35 millions par jour pendant 5 jours, British entre 17 et 26 millions d’euros par jour. Aer Lingus annonce un trou de 17 à 23 millions d’euros par jour. Lufthansa n’a pas annoncé de chiffres, mais elle avait annoncé des pertes de l’ordre de 48 millions d’euros par jour lors de précédentes grèves qui avaient également paralysé son trafic.
Du côté des low cost, les pertes s’annoncent moindres, mais il est vrai que leur chiffre d’affaires est moins élevé. EasyJet a avoué perdre 5,7 millions d’euros par jour d’immobilisation de sa flotte. Ryanair chiffre ses pertes à 6 millions d’euros par jour. A l’inverse d’Air France, la compagnie aérienne low cost a avoué que l’impact financier de cette crise « ne pose pas de problème dans l’immédiat ». (Source : air-journal)

Dans un rapport publié lundi, l’entreprise d’investissement a noté que « les opérations transatlantiques ne représentent pas plus de 8% des opérations des compagnies traditionnelles américaines" et "sont parmi les plus coûteux pour les compagnies aériennes américaines." Une estimation en phase avec la perte déclarée par Delta Air Lines en raison de la fermeture de l’espace aérien européen. Delta avance le chiffre de de 20 millions au 19 avril, soit environ 5 millions$ par jour. La compagnie a dû annuler environ 400 vols. (Source : ATW)

Le comité de pilotage pour la reconversion de la base militaire aérienne de Francazal s’est réuni pour la 7e fois le 20 avril à la préfecture de Région. Contrairement à ce qui avait été annoncé, l’armée de l’Air ne quittera pas complètement la base au 31 août. Elle pourra y opérer quelques vols, comme Météo France et la gendarmerie. L’avenir du site n’a toujours pas été tranché mais le scénario du maintien d’une activité aéronautique va être approfondi pendant un à deux ans. (Source : objectifnews.com)

Spécialisé dans la gestion du transport de fret, l’aéroport de Vatry va accueillir Ryanair à compter du 30 juin. La compagnie à bas-coûts va ouvrir deux lignes hebdomadaires vers l’Europe du Nord. L’une vers Stockholm et la seconde à destination d’Oslo. Afin de permettre l’ouverture de ces deux lignes, les collectivités locales et régionales se sont mobilisées pour réunir 1,55 million d’euros ; 750 000 euros "d’aides au démarrage" et 800 000 euros que Ryanair va consacrer à des actions de promotions en direction des marchés suédois et norvégien. (Sources : Les Echos et Gifas)

La présidente du Medef a réclamé mercredi la mise en place d’un fonds spécifique pour venir en aide aux compagnies aériennes mises en difficulté par la paralysie du trafic aérien européen. (Source : Aerocontact)

Aucune règlementation ne prévoit l’obligation pour l’employeur de prendre à sa charge les absences involontaires de ses employés. (Source : LeFigaro.fr)

EADS, récemment abandonné au milieu du gué par son partenaire Northrop Grumman, va quand même soumettre une offre au Pentagone dans le cadre du remplacement des ravitailleurs en vol KC-135R. (Sources : Aeromorning et L’Usinenouvelle.com)

L’activité "Equipements aéronautiques" a généré un chiffre d’affaires de 633 ME au 1er trimestre, soit une baisse de 9,6 % en publié et de 6,5 % sur une base organique par rapport à l’année antérieure. "Ce recul s’explique principalement par la contraction observée à partir du deuxième trimestre 2009 du marché des avions d’affaires et régionaux, pesant ainsi sur les activités de nacelles, de systèmes d’atterrissage et de câblage", explique Safran. (Source : Agefi.fr)

En collaboration avec la société MLU, spécialisée dans les analyses de l’air ambiant et des polluants atmosphériques, Diamond Aircraft a avionné pour la première fois le système de détection « Airpointer ». Le but de ce projet est de mesurer les concentrations de cendres du volcan islandais en Europe, à des altitudes allant de 500 à 6000 mètres. En déterminant ensuite la direction et la force des vents, il est possible d’établir des cartes de pollution exactes pour les aéroports internationaux. (Source : AeroBuzz)

La gestion de la crise des transports aériens fait polémique. Giovanni Bisignani, directeur de l’IATA s’est insurgé en début de semaine devant le manque de réactivité de l’Union européenne, critiquant qu’il ait fallu « cinq jours pour mettre en place une réunion téléphonique avec les ministres des transports » des Etats concernés. Un constat partagé par Fabio Gamba, secrétaire général adjoint de l’AEA. « Heureusement que la France est parvenue à bousculer un peu les choses », affirme-t-il à 20minutes.fr. (Source : 20minutes.fr)

En collaboration avec l’Onera, Sofradir a mis au point un nouveau détecteur infrarouge avec optique intégrée. Il peut produire une image autonome, sans utilisation de composant optique associé supplémentaire. Le détecteur infrarouge de démonstration fournit un très large champ de vision qui convient parfaitement aux applications de surveillance et de sécurité. C’est la première fois que des entreprises européennes démontrent qu’il est possible d’intégrer une optique dans un détecteur infrarouge refroidi. (Sources : Onera, Sofradir et Gifas)

Tous les aéroports français sont ouverts et, dans la journée, 100% des vols long-courriers devraient être assurés ainsi que 75% des vols moyen-courriers, selon laDGAC. Certaines destinations vers le nord de l’Europe peuvent cependant rester suspendues, en fonction des conditions d’accès à certains pays, souligne la DGAC. (Source : LesEchos.fr)

Après six jours de quasi-paralysie provoquée par l’éruption d’un volcan islandais, le trafic aérien reprend en Europe mais il faudra plusieurs jours, voire plusieurs semaines, avant d’enregistrer un retour complet à la normale. Un à un, les pays européens ont annoncé la réouverture totale de leurs aéroports. Eurocontrol a indiqué qu’environ 75% des vols seraient assurés ce mercredi, avec 21.000 vols programmés contre 28.000 lors d’une journée normale. (Sources : Reuters et ATW)

Les entreprises demandant à leurs employés de prendre sur leurs congés payés les jours non travaillés en raison de la paralysie du secteur aérien. La FGTE-CFDT a proposé que le chômage partiel puisse être déclenché sans que les RTT et les congés payés ne soient épuisés. Une proposition qui n’a pas trouvé d’écho. En revanche, le Medef et les syndicats sont en passe de signer un accord sur une allocation temporaire de l’Unedic pour les salariés n’ayant pas accès au chômage partiel et dont l’entreprise souffre du chaos aérien. (Source : 20minutes.fr)

Une étude approfondie des coûts sera présentée par le Snav et le Ceto la semaine prochaine à Bercy. (Source : L’Echotouristique.com)

La plus longue grève pratiquée à la SNCF depuis le conflit sur les régimes de retraites en 2007 prend fin. A l’issue d’une matinée de négociations, au cours de laquelle la CGT affirme avoir obtenu des avancées sur le plan de l’emploi, une dizaine d’assemblées générales en région ont suspendu leur mouvement de grève selon la direction. (Source : LeFigaro.fr)

Le nuage de cendres volcaniques qui a cloué au sol les vols à travers toute l’Europe aura servi à souligner la dépendance de la région au trafic aérien et a suscité de la part du Parlement européen un appel à ce que l’UE développe un réseau de chemins de fer de meilleure qualité et plus rapide. (Source : Euractiv)